Le sélectionneur de l’équipe de France Vincent Collet a expliqué sur le site de la Fédération sa sélection des 12 joueurs qui disputeront les Jeux Olympiques 2024 :
« Les matches ont contribué à ces choix mais pas plus que ça par rapport à ce que nous avions observé dans les parties jouées des entraînements et surtout ce que l’on met en place au niveau de l’identité de jeu. Les joueurs encore en lice étaient proches mais aussi avec des profils différents. On a choisi les profils qui nous semblent les plus à l’aise dans le jeu que l’on veut pratiquer. Ce ne sont pas les qualités individuelles qui ont fait la différence mais la capacité à s’inscrire dans notre projet et les complémentarités. »
Pour rappel, le projet, c’est une très grosse défense et une belle circulation de balle. Bon dans son speech du 5 juillet, il anticipait déjà que certains dans le lot ne seraient peut-être pas des grands défenseurs. On doit avoir la plus grosse défense mondiale, mais « à votre niveau. Il n’y a pas que des excellents défenseurs, mais tout le monde doit faire des efforts ». On avait donc de quoi anticiper le fait que la défense ne serait pas l'unique critère...
💬 "𝙅𝙚 𝙫𝙚𝙪𝙭 𝙪𝙣𝙚 𝙚́𝙦𝙪𝙞𝙥𝙚 𝙦𝙪𝙞 𝙨𝙤𝙞𝙩 𝙡𝙖 𝙢𝙚𝙞𝙡𝙡𝙚𝙪𝙧𝙚 𝙙𝙚́𝙛𝙚𝙣𝙨𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙘𝙤𝙢𝙥𝙚́𝙩𝙞𝙩𝙞𝙤𝙣."
Les Bleus donnent la parole à la défense 😤
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— Équipes de France de Basket (@FRABasketball) July 5, 2024
Espérons que tout le monde fera des efforts, car certains n’en ont pas encore montré beaucoup en prépa…
Vincent Collet a aussi rappelé que tout le monde ne jouerait probablement pas beaucoup. Et qu’il souhaite que ceux qui rentrent pour quelques minutes soient productifs SANS AUCUN ÉTAT D’ÂME. Une manière de dire que certains coupés auraient pu être un peu trop frustré s’ils n’avaient eu qu’un faible temps de jeu ?
« C’est une donnée à prendre en compte. Mais ce sont des capacités supposées. Celles de gérer la frustration et dans les sports collectifs c’est important. On ne peut pas toujours jouer à 12. C’est même une probabilité assez forte que ce ne soit pas le cas. Il y a forcément, dans toutes les équipes de haut niveau, des petits rôles. Jusqu’à présent nous avons partagé les temps de jeu. Pour que tout le monde soit en rythme et pour ne pas brûler les leaders. Quand la compétition arrive, la rotation se restreint et on sait que dans les joueurs choisis, ils ont cette capacité à être productifs sans aucun état d’âme. Même si tout le monde a été exemplaire et c’est ce que nous avons dit aux joueurs qui sont partis et que nous avons remercié pour leur investissement et leur comportement. Mais faire des efforts c’est très bien mais il faut aussi être à l’aise, épouser le rôle qu’on te destine. »
Il est aussi revenu sur les choix de Matthew Strazel et Andrew Albicy. Vous pouvez retrouver son interview complète ici.