Rendre au chat ce qui appartient au chat

Longtemps Karl Anthony Towns a surtout été la victime expiatoire de Darth Pimmel. Un contrat gigantesque, des saisons raccourcies par les blessures, un decision making discutable en playoffs, un leadership contestable, et surtout des déclarations fumeuses avec l'humilité d'un paon en pleine danse nuptiale.

Cependant depuis bientôt un an et sa sortie à propos de son rage quit dans son canapé devant le titre des nuggets, KAT n'est plus le même.

Une excellente coupe du monde avec la sélection dominicaine qui passe à un cheveu de la qualif en quarts de finale (équipe que je suis sentimentalement comme mon 2ème pays avec mes voyages pro réguliers là bas), pendant qu'Al Horford préférait se dorer la pilule à la plage comme tous les étés de sa carrière.

Puis une saison régulière en 22 pts, 8 rbds, 3 asts, avec des pourcentages à la Steph Curry (50/42/87), dans la meilleure équipe de l'ouest 80% du temps et en playoffs jusqu'à présent.

Mais surtout depuis l'été dernier, pas un mot plus haut que l'autre, un rôle de lieutenant parfaitement digéré, une volonté d'impliquer ses 15 coéquipiers plutôt que de prôner l'individualité, des progrès en défense, pas une seule interview foireuse même quand il est désigné comme "steal" du all star game devant Sabonis (alors que vla les stats, et d'autres joueurs moins méritants comme PG ou AD aussi sélectionnés).

Viennent donc ces playoffs 2024, et ces prestations abouties qui amènent enfin un peu de respect sur un nom qui a tout de même traversé pas mal d'épreuves difficiles depuis la pandémie.

L'humilité d'un paon en pleine danse nuptiale, j'adore 😂 Mea culpa ici aussi. Ses déclarations m'ont fatigué, mais là il est incontestable. Je pense aussi que c'est dû à l'avènement d'Edwards et la montée en puissance d'un groupe qui lui fait aussi comprendre qu'il n'a pas besoin de se comporter comme un alpha dog dont chaque décision est cruciale pour l'équipe.
Répondre
Complètement d'accord.
Mais ce qui est surtout à mettre à son crédit est le fait d'avoir accepté de ne pas être le franchise player et de se mettre au service du collectif là où d'autres auraient pu l'avoir mauvaise et demander un trade.
Répondre
Honnetement on surjoue le coté "il volait absolument etre franchise player". Je pense que quand Butler est arrivé il etait clair qu'il devenait l'option #1 devant Towns. Mais Towns avec son mental un peu gamin avait besoin d'un leadership plus positif et constructif (je dirais meme "un peu plus de love") que celui de Butler. Et le coaching de Thibs etait pas non plus adapté a cette equipe.
Répondre