Puis-je me permettre de formuler une hypothèse plébéienne destinée à Sa Magnificence Théophile Ier ?

Bon, ça fait très formel ou médiéval dit comme ça mais on va juste parler des Atlanta Hawks. Les ex-futurs Warriors 2.0.

Récemment, Théo disait dans certains CQFR -ou en tant qu'invité chez Playoffs P, je sais plus- qu'il ne comprenait pas pourquoi les Hawks de la saison dernière avaient eu des résultats si wizardesques.

En effet, il y a du talent sur les postes d'extérieurs-créateurs-croqueurs (Young-Murray), des ailiers modernes (Johnson, Hunter) capables de dépoussiérer l'horloge des 24 en prenant un rebond offensif, un spacing correct (Bogdanovic -le croate, même si l'Empereur Théophile le considère parfois comme un Serbe, heureusement de la chaine youtube de Reverse ne compte moins d'abonnés que l'affluence moyenne des Pelicans, c'est salvateur au niveau diplomatico-géopolitique. Puis bon, demander à un souverain de s'intéresser à des pays non-frontaliers c'est comme espérer de Paul Pisse qu'il place le Soudan du Sud précisément sur une carte. Même sur une carte du cosmos. Fin de cette parenthèse beaucoup trop longue.) Bogdanovic et les autres pétards cités précédemment pour le spacing donc. Et un secteur intérieur qui tient la route avec la doublette Capela-Okogwu.

Mais pourquoi cette 10ème place aussi vilaine ?

Parce qu'attention, dans la vie il y a Play-In et Play-In et même Play-In d'ailleurs. Y a celui qui visait les playoffs mais qui va surtout jouer sa saison sur un match , celui qui surperforme avec une jeune équipe... mais là nos amis de Géorgie (pas le pays de Mamukelashvili et Gorgodze non) faisaient presque figure d'imposteurs (comme dans Among Ushvili) dans ce très large Top 20 NBA où Pau-Orthez pourrait quasiment tenir sa place.

43% de victoires, putain pire que Dédé Jordan aux lancers.

36 victoires et 46 défaites. Trois succès de moins que les Bulls. Les BULLS ! Et dix de moins que les Warriors de Cory Joseph...

Les réacs diront que regretté David Stern n'aurait jamais laissé passer une telle infamie (comprendre, une telle dépréciation de la marque NBA) et qu'il aurait envoyé cette équipe de merde en Pro B, ou en Géorgie d'ailleurs. კანონი მკაცრია, მაგრამ ეს კანონია.

Bon, on s'acharne, on s'acharne sur nos Faucons mais la synthèse n'avance pas. L'Empereur va s'impatienter, et quand L'Empereur s'impatiente... il astreint ses souverains à regarder de la G-League. Alors avançons.

Je reduirais mon analyse à un chiffre:

120.

Le nombre de points par matchs encaissés en moyenne par les Hawks lors de la saison 2023-24.

120. Points. Par. Match. Dans. La. Gueule.

Je n'ose utiliser le terme défense pour qualifier cette horreur.

D'ailleurs, une fois j'ai regardé un match des Hawks (cascade réalisée par un professionnel/inconscient), si si c'est vrai, c'était contre les Spurs même, en bon basketix que je suis, je voulais suivre le début de carrière de notre Victor national. Ben ce match là... j'en ai tiré une leçon de vie. Je ne savais pas qu'en offendant (c'est la manière négative de défendre) avec une telle intensité, on pouvait passer de +35 à la MT à +6 dans le money time, même avec Malaki Branham en face. Honnêtement, je suis beaucoup dans le second degré depuis le début de cette session, mais je n'ai jamais vu une défense aussi CALAMINABLE que celle des Hawks lors de cette deuxième mi-temps face aux Spurs du 15 janvier 2024. Allez voir par vous même, même des lowlights, c'était vraiment ubuesque.

Conclusion

La défense des Hawks puait la merde en 2023-24. Une légendaire odeur pestilencielle qui m'a rappelé la fabuleuse épopée des Bobcats de 2012.

En espérant n'avoir point entaché la sainteté de votre dimanche, Mon Altesse.

PS: oui je suis en train de lire, Une saison en enfer, pardon pour cette rédaction en mode Thierry Normandie de Wish, si tu me lis Antoine

D'ailleurs je viens de capter après coup que quand j'avais rédigé la biographie de DeAndre Borloo, ça ressemblait beaucoup trop au portrait de Samuel (ou Cyril, je sais plus), le campagnard bien rustre qui s'entraîne en faisant du shadow-basket. Je me suis senti con après coup, alors que je n'avais même pas lu le livre à l'époque. En tout cas il est génial ce bouquin. Rendons à  Pimmel ce qui appartient à Antoine.