Phoenix, qu’est ce qui cloche ?

Actuellement 11è de la conférence Ouest, et donc hors du play-in, avec un bilan de 27 victoires pour 32 défaites, les Suns se sont encore inclinés cette nuit. Cette fois-ci face aux Pelicans, 4è pire bilan de la ligue. Ces mêmes Suns avaient pourtant fini l’exercice précédent à la 6è place à l’Ouest (49V-33D) et rien ne laissait présager une telle chute.

On répète assez l’importance du star power. Les grands joueurs font gagner des matchs. Avec deux titulaires de l’équipe américaine championne olympique cet été à Paris, Phoenix compte donc deux stars capables de faire basculer un match. Leurs stats cette saison sont au niveau attendu avec 27 points, 6 rebonds, 4 passes pour Kevin Durant et 27 points, 4 rebonds, 7 passes pour Devin Booker. On n’est peut-être pas sur le meilleur duo de stars de la ligue mais on est facilement dans le top 10 et sûrement même dans le top 5.

Evidemment, pour aller loin, il faut réussir à entourer ses stars. Malgré une situation financière exiguë, les Suns ont réussi à faire venir cet été Tyus Jones qui a prouvé qu’il était un meneur fiable et viable en NBA et a re-signer leurs 3&D qui avaient eu un rôle important la saison passée, Grayson Allen, Royce O’Neale et Josh Okogie (ce dernier étant parti à la trade deadline). Il y avait des doutes au niveau du secteur intérieur mais Nurkic et Bol Bol étaient toujours là et Mason Plumlee avait été ajouté pour apporter du combat. C’est trop peu. Soit, Nick Richards arrive à la deadline et Nurkic s’en va. De plus, les Suns ont drafté Ryan Dunn, annoncé comme le meilleur défenseur extérieur de la dernière draft. Et pour accompagner le tout, le role player le plus cher de la ligue en la personne de Bradley Beal qui malgré les critiques l’entourant tourne à 50% aux tirs et 40% à 3 points. Tout ce petit monde, ça fait court au niveau des rotations mais on est dans la continuité d’une équipe qui sort tout de même d’une saison à 49 victoires.

Malgré ses 60% de victoires, Franck Vogel a été remercié pendant l’été pour laisser place à un autre champion NBA, Mike Budenholzer. Ce dernier n’a pas révolutionné le jeu mis en place par son prédécesseur et les Suns continuent à être l’équipe qui prend le plus de long 2 de toute la ligue et à aller très peu au cercle. Ceci est vrai. Et même si on espérait d’autres schémas et plus de variétés dans les lineups de l’ancien coach de Milwaukee, peut-on lui imputer la saison décevante de Phoenix ?

Si quasiment personne ne les voyait aller au bout cette saison, qui aurait pu imaginer le marasme dans lequel les Suns se retrouvent actuellement ? KD ayant déjà laissé entendre qu’il quitterait le navire à la prochaine intersaison, on peut déjà parler de cette équipe au passé. Alors, je vous le demande car je ne m’explique pas la saison catastrophique de Phoenix : qu’est ce qui a cloché ?

Comme il a quitté le navire nets. Le point commun entre les nets (époque kd, irving, harden) et suns (époque kd, booker, beal), Kevin Durant !
Il n'est sans doute pas le seul responsable mais dans les 2 époques il n'a apporté aucune solution malgré son talent, son charisme, son expérience, son palmarès.
Il lui manquera toujours ce leadership qu'ont les "très" grand !!!
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