Pour les plus jeunes qui ne connaissent pas, ou mal, si vous ne connaissez pas Robert Horry, sa ligne de stats ne vous dira rien: environ 7 points, 5 rebonds, et 2 passes en moyenne sur sa carrière. Lors de sa saison rockie, alors drafté par les Rockets, un commentateur bien avisé aurait dit: "Horry is horrible" (source: George Eddy dans les années 90s).
Mais
Car il y a un "mais" et c'en est un gros. Robert Horry, c'est un joueur des plus kiffants, et un de mes role players préférés.
Alors j'ai pas beaucoup de temps, il va falloir que je me mettre au boulot à un moment donné ce matin, donc je vais faire court.
D'abord, Robert Horry, c'est 7 titres! Que ce soit avec les Rockets, les Spurs ou les Lakers, un parcours de dingue.
Mais vous allez me dire, ouais mais bon, 7 titres avec 7 points par match, le gars, il a juste eu du bol et s'est contenté d'applaudir les collègues.
Oui mais non.
Du clutch et de l'électrique
Parce que Robert Horry c'était:
- un joueur sacrément électrisant. Regardez ça pour vous en convaincre.
- un joueur parmi les plus clutchs dans les grands matchs que vous verrez jamais (et c'est un fan ultime de Jordan qui vous dit ça).
Les climax de sa carrière (comme je suis de bonne humeur, je vous mets les liens des matchs, c'est cadeau):
- finales 94, il fait un gros game 7
- finales 95, il plante un dagger à la fin du game 4 (décisif, sweepé le Magic, sorry Shaï)
- finales 2005, game 5 (je crois), il plante 25 points (je crois) et le shoot décisif.
Il y a eu aussi un ou deux trucs dingues avec les Lakers, mais j'aimais pas trop les Lakers :).
Bref, je vous laisse découvrir et je me mets au boulot.
Après un café.
Le mec, c'est un 7 ou 8e joueur de rotation mais c'est ta deuxième option pour finir un match de playoffs. Il a créé son propre rôle, presque inimitable.
Oui, la manière dont les stats reflètent parfois mal la valeur d'un joueur...
Les Flo Piétrus, Boris Diaw, Ron Harper (époque Bulls), Bruce Bowen, Shawn Levinsgton, Andre Iguodala, Udonis Haslem en savent quelque chose.