Ode à Jaylen Brown

Si vous peinez à trouver une raison de vous réjouir du titre de Boston, observez celui-ci par le prisme de son MVP des Finales.

Dans cette ligue de "superstars" autoproclamées, tu viens de remporter trois trophées en 10 jours, sans jamais outrepasser les besoins et l'équilibre de ton équipe.

Je n'ai pas le sang vert mais je sais reconnaître le tien. Glacé dans les plus grands moments.

Qu'il est réjouissant de voir une superstar -oui je t'attribue désormais ce qualificatif- se charger personnellement de missions défensives face aux meilleurs joueurs du monde. Ton comportement exemplaire serait impensable chez certains "autoproclamées".

A l'heure où des Miles Bridges sont acclamés sur certains parquets, tu n'as pas hésité à embrasser la cause de la lutte pour les droits des afro-américains. Poursuivant quelque part à ton échelle, l'héritage de Bill Russell, au mieux dans une indifférence coupable.

Je ne sais pas si ce MVP des Finales fait de toi le meilleir joueur du monde, comme le veut l'adage de Jacques Monclar. Mais peu importe, je suis certain que tu es l'un des meilleurs visages possibles pour représenter la Grande Ligue.

Si tu ne t'es jamais caché, que ce soit par son activisme, ton énergie  en défense ou ton tempérament dans les money times, tu n'as que très rarement été mis en lumière par et pour ces exploits.

Alors je te le dis encore, je suis fier d'être fan d'un sport et d'une ligue, dont l'homme qui trône aujourd'hui à son sommet s'appelle Jaylen Brown.

Finalement importe ta place parmis les plus grands joueurs, tu es assurément un très grand homme.