Le licenciement de Michael Malone par les Denver Nuggets a représenté un séisme dans son timing. A l'approche des Playoffs, ce mouvement peut être difficile à comprendre. Mais dans une analyse plus globale, son départ n'a pas incarné une énorme surprise.
Car les tensions internes chez les Nuggets, notamment entre lui et le GM Calvin Booth, avaient déjà fuité dans les médias. Et la possibilité de le voir partir aussi. Depuis l'annonce officielle, la presse a d'ailleurs récupéré, certainement auprès de Denver, plusieurs arguments pour justifier ce choix.
La "guerre froide" en interne entre Malone et Booth, les critiques sur l'utilisation de Russell Westbrook ou celle du jeune Jalen Pickett. Et globalement, il s'agit d'ailleurs d'un point très bien documenté : la difficulté pour le coach de 53 ans à développer les jeunes.
De son côté, Malone avait une vision souvent basée sur le court terme. Pour gagner dans l'immédiat avec Nikola Jokic et Jamal Murray. Ainsi, selon les informations de l'insider Jake Fischer, il voulait se séparer de Christian Braun lors de la deadline des trades en 2024.
Pour défendre le titre des Nuggets à l'époque, Malone ressentait le besoin d'avoir un joueur plus expérimenté à sa place. Mais la direction a dit non. Car elle comptait sur le développement de Braun sur les années à venir.
Une décision qui s'est avérée plutôt gagnante avec la progression du jeune talent, désormais titulaire. Mais cet exemple symbolise bien les visions différentes entre Michael Malone et Denver.
Un peu à l'image d'un Risacher, un jeune qui, bien sûr, va progresser avec l'expérience et les répétitions, mais ne fait pas ou peu d'erreurs qu'on qualifiera de débutant.