L'espace d'une soirée je me transforme en Le Petit Silver pour vous décerner vos récompenses, en cette fin d'exercice 2023-24.
ROY: Benjamin Moubeche. J'ai pas de vanne à part qu'il devance Ben Simmons, dauphin pour la 6ème année consécutive. Mais c'était vraiment un luxe de pouvoir suivre la saison des Spurs et de Victor d'un peu plus près grâce à ses travaux. La dernière photo avec tous les reporters français à San Antonio aux côtés de Wembanyama m'a fait chaud au cœur. Comme dirait un grand homme: "You're ahead, Benjamin Moubeche."
DPOY: Shai Mamou pour son abnégation à défendre notre Rudy Gobert national et le basket féminin, respectivement sujets à la détestation et au désintérêt chez le grand public
Clutch Player of the Year: Antoine Pimmel pour ses arrivées tardives mais néanmoins ultra pertinentes dans la Late Session. Le parallèle entre Michael Jordan et Dark Pimmel est tout tracé: les deux sont là quand ça compte le plus pour balancer des daggers à des heures de grande écoute, que ce soit par le shoot pour l'un, ou par le phrasé pour l'autre (l'inverse marche aussi). A l'instar d'un Kobe, Pimmel imite aussi son idole en mastiquant nonchalamment durant ses exploits.
MIP: Antoine Pimmel pour sa capacité à désormais prononcer le S dans Pistons et Pelicans.
Executive of the Year: Theophile Haumesser, parce qu' "Executive" est un mot effrayant, comme Théo et son fusil à pompe. D'ailleurs si je lui file pas de trophée, il va me taper.
Coéquipier de l'année: Shai Mamou qui a su se fondre dans tous les rosters possibles. Late Session, CQFR, CQFR du samedi, Moub Deep et Hoop Culture. En plus Shai, est comme Mike Conley ou Doc Rivers quand il faut prendre un temps mort à -20, il reste calme, placide, tout glisse sur lui.
Coach of the Year: Pierre-Armand Samama, parce qu'en vrai on n'y connaît rien en culture hip-hop des années 1990, nous on est là pour le basket. Mais c'est tellement passionnant d'apprendre en écoutant des gens passionnés. Puis on allait pas décerner l'award à Doc Rivers. Oups, deuxième balle perdue pour Glenn. Enfin bon, mieux vaut être mené 2-0 que 3-1. (Ça fait trois balles).
MVP: La rédaction entière BasketSession/Reverse : Parce qu'on ne peut pas mettre de visage sur tous vos noms. Quoi qu'il en soit, merci à tous de rendre toujours plus intéressante notre expérience de fan de basket. Merci pour votre abnégation au quotidien, merci pour la qualité de vos articles, merci pour vos magnifiques MOOKs et merci de ne pas tomber dans des hot takes désastreuses pour faire du clic.
Avec pour moi également un gros Big Up au travail réalisé pour la nouvelle mouture de ce site !