Les playoffs gâchés par les blessures….

On parle d'1 NBA qui fait du load management et qui est réputée à juste titre moins défensive que ces anciennes livrées (1990-2010 notamment). Alors pourquoi tant de séries de PO gâchées par les blessures ces dernières années ?

Sur le papier les PO étaient super alléchants mais à l'arrivée : Bucks sans sa star, Philly avec sa star sur 1 genou, Miami a fait du Miami, Clippers du Kawhi, Nola, Knicks qui tiennent sur 1 Brunson cernés de blessés et Cleveland maintenant décimé... Sachant que Boston pourrait être pénalisé dans le futur par l'absence de son Letton.

Finalement le load management est à revoir ? Préparation physique à revoir ? Effet je me préserve pour les JO (mais valable que pour cette année donc bof) ?

On peut quand meme difficilement occulter le role de l'arbitrage dans ce débat. Depuis le All-Star, la NBA a décidé de revenir à un style plus physique, alors que les attaquants étaient globalement très (trop) protégés. Depuis, cascade de blessures, je ne pense pas que ce soit anodin, c'est difficile de demander une adaptation soudaine à un nombre de contacts qui explosent sans aucune transition.
Les matchs de playin Kings-Warriors ou de début de série de Knicks-Sixers étaient de vraies boucheries. C'est spectaculaire, on peut aimer, mais les blessures me paraissent une conséquence logique.
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Pour moi c'est un effet secondaire du play-in. Plus d'equipes doivent jouer la saison jusqu'au bout, ne peuvent pas faire de load management et prennent des risques jusqu'aux derniers jours. Il faudrait finir par remettre en question la saison a 82 matchs et/ou mettre 2 semaines pleines de repos entre saison et playoffs
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Ceci étant on a aussi le contre exemple flagrant dans ces PO : les équipes qui font confiance aux jeunes et les lancent dans l'arène APRES LES AVOIR PREPARE POUR ont plutôt de bons résultats (le Magic a fait des premiers pas prometteurs, OKC se débrouille "plutôt bien", Dallas fait confiance à Lively, etc...).

C'est peut être aussi le signe d'un passage de relais. Thibodeau est l'archétype du coaching "ca passe ou ca casse" (et ca casse, a priori). A côté de ça, OKC poursuit son petit bonhomme de chemin avec une rotation de 8 ou 9 minots qui en veulent sévère.

C'est peut être aussi de ce côté là qu'il faut regarder, même si je suis bien d'accord que le rythme imposé par la NBA par ailleurs est aberrant ?
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Personnellement je pense que le problème est plus profond et j'en parle d'ailleurs dans une session
"La NBA est-elle en train de se flinguer toute seule ? Le sport dans son entièreté se flingue t-il tout seul ?"

Je crois qu'il y a une réflexion dans son ensemble à avoir sur le sport de haut niveau et ce que l'on en attend réellement.
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Si on a été très épargné par les blessures de joueurs majeurs surant la saison régulière, c'est la catastrophe depuis un mois: Porzingis, la moitié des Knicks, Haliburton, Mitchell, Butler, Zion, Embiid, Giannis, Lillard, Wagner, Murray, Doncic, Kawhi, Monk...
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En se faisant l'avocat du diable il faut bien voir aussi que traditionnellement, tous les joueurs ou presque que tu cites sont injury prone. Et sont ou ont déjà souvent été blessés malheureusement à cette période de la saison !

Après je suis bien d'accord, c'est un indicateur préoccupant malgré tout, qui montre bien que le rythme effréné de la saison abîme les organismes.

Mais durant ces PO, on voit aussi que les équipes qui ont su former leurs jeunes et responsabiliser leurs bancs s'en sortent plutôt mieux et ont plus de marge de latitude, cqfd.

Et à un moment, il serait bon de se rendre compte que plutôt que de chercher à avoir 3 stars et le vide cosmique autour, peut-être vaut-il mieux avoir 8 ou 9 bons joueurs responsabilisés, conscient de leur rôle, et s'appuyer sur leur force en cherchant la complémentarité entre eux.

J'en reviens à OKC, c'est pour moi l'exemple à suivre. Du premier au 8e ou 9e homme, ils sont tous au taquet, en confiance parce que mis en confiance aussi, bien préparés, conscient de leurs forces et faiblesses visiblement. Et si SGA est quand même la figure de proue, ils ont tous leur carte à jouer et peuvent à un moment être le go to guy en fonction du match up.

Ben c'est marrant, mais le basket restant un sport collectif, ca marche plutôt pas mal quand même ^^
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Finalement on en revient à la base : la construction de l'équipe.Les GM ont de lourdes responsabilités et c'est sûr qu'ils ne se valent pas tous.N'est pas Bob Myers,Connely ou Presti qui veut.Tout comme au viveau des joueurs ils y a des gm plus talentueux que d'autres.Comme tu le dis ce sont les ingrédients que tu mets dans le mot "collectif" qui feront de ton projet un succès ou non.Et ça vaut pour le sport mais aussi pour n'importe quel autre collectif (dans une entreprise,un labo, une structure scolaire,sociale,un projet associatif etc.....).Et être capable de faire passer l'intérêt du groupe avant l'intérêt individuel.Tout le monde est capable de le dire mais y'en a pas tant que ça qui incarne VRAIMENT cet état d'esprit.
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