Avertissement : j'ai rien contre Bronny James, qui est un bon joueur de basketball, même si je l'ai quasiment pas vu jouer.
Cette news me désespère un peu, même si ça reste une rumeur.
On va avoir un gars qui va peut être signer un gros contrat sans qu'il y ait une vraie justification sportive derrière, uniquement parce qu'il est fils de, et qu'on espère se faire du pognon sur son nom et celui de son père.
Et tout ça bien sûr par l'entremise de son agent surpuisqant et d'autres "hommes d'influence" qui doivent au passage bien se servir dans la marmite.
On entend à longueur d'année que la "NBA est un business", mais des fois c'est tellement cynique que ça me fait douter de ma passion.
Et ce qui me questionne surtout, c'est qu'on arrive la plupart du temps à encaisser ça, comme le prix à payer poir voir des mecs forts au basket s'affronter dans de beaux maillots colorés (presque) sans pub. On est même contents quand ils changent d'équipe, quand il y a des petits coups en douce des uns des autres, quand il y a du drame à l'intersaison, etc. Il y a longtemps, j'avais entendu Simon Capelli-Welter dans un podcast dire que la NBA c'était sa sitcom préférée. C'est mon cas aussi, c'est d'ailleurs la seule série que je regarde.
Est-ce que si on transposait ce genre de pratique à d'autres activités (je sais que c'est déjà le cas, je suis pas naïf), en en faisant autant de publicité, on serait aussi indulgent?
Pour ouvrir un peu le débat :
Comment vous vivez l'aspect business de la NBA? Ça vous plaît? Vous le laissez de côté? Vous vous en foutez?
Moi je suis ambivalent : moitié je m'en fous, et je lis pas, moitié ça me dégoûte toit en voulant en savoir plus pour démonter les mécanismes, au point où je me dis que ce serait un sujet de mook.
Voila, désolé pour la mauvaise ambiance, ça doit être l'air du temps...
Bises
En revanche, je trouve que le sport est un des pans de l'économie le moins touché par ce phénomène.
Dans combien d'entreprises avez-vous vous débarquer des gens à des postes importants sans compétence parce que enfant de ou ami de ? Et les décisions de ce dernier pourrissent le travail au quotidien de centaines de personnes derrière.
En sport, ce phénomène est quand même bien plus rare, fort heureusement.
Là-bas il n'y a pas de clubs professionnels mais des franchises. Historiquement les propriétaires on souvent fait la pluie et le beau temps.
Avec le syndicat des joueurs, clairement les négociations permettent aux joueurs de reprendre un peu plus la main. Résultat on arrive à des possibilités où on arrive à des extrêmités comme le fils de Lebron James qui va peut être être drafter au 1er tour sans avoir fait une bonne saison universitaire et n'ayant montré des qualités qu'en lycée (et sur quelques events)
Le côté business de la NBA, non pas que je m'en fous mais pour moi c'est une donnée inhérente aux sports US. Le trade de Smart il me fait chier d'un point de vue "legacy"... mais sportivement il a du sens (la preuve depuis 3 jours) donc pas de souci (celui de Thomas, déjà plus complexe à digérer)
Comme tu le dis, la NBA c'est un drama, une télénovelas brésilienne, mais on le sait dès le départ.
C'est aussi pour ça que je suis le basket européen pour contrebalancer cet aspect là du basket us.
Alors que s'il reste a l'universite il aura peut etre l'opportunite d'avoir une saison normale et d'etre drafte pour ses qualite a lui.
Sinon en règle générale, la NBA reste une Ligue à l'actualité riche, en partie grâce à son mode de fonctionnement particulier