Coaching et motivation d’équipe : La Théorie de l’autodétermination adaptée au basketball

En faisant des recherches, je suis tombé sur un élément très intéressant dans la motivation des équipes, et donc des équipes de sports collectifs comme le basket.

Selon la Théorie de l'autodétermination de Edward L. Deci et Richard Ryan, dans un livre "Intrinsic Motivation and Self-Determination in Human Behavior" publié en 1985, on a 6 types de motivation qu'on peut voir sur ce lien.
Ça va de l'absence totale de motivation (amotivation), en passant par la motivation externe (extrinsèque) pour arriver à la motivation interne (intrinsèque)

Ainsi, pour avoir le plus haut degré de motivation (intrinsèque), les auteurs ont identifié trois besoins fondamentaux :
- L'autonomie : "besoin pour l’individu de se percevoir comme la source de son propre comportement, de sentir qu’il agit à partir de ses propres intérêts et valeurs."
- L'appartenance sociale ou lien social : "besoin de se sentir connecté aux autres, de prendre soin des autres et que les autres prennent soin de soi, de sentir qu’on est accepté par les autres personnes et par sa communauté."
- La compétence : "besoin qui se réfère à un sentiment d’efficacité ou de maîtrise sur son environnement et qui fait naître chez les individus la curiosité et le goût à relever des défis"

Si on adapte ces besoins à une équipe, ça nous donne :
- Autonomie : les membres de l'équipe ont besoin d'être intégrés aux processus de décision.
- Lien social : Les membres de l'équipe ont besoin de partager des relations, d'apprendre à se connaitre.
- Compétence : Les membres de l'équipe doivent pratiquer ensemble pour s'entrainer à la maîtrise individuelle et collective.

On voit bien ici que le lien social ou la compétence sont des classiques du fonctionnement des équipes de sport collectif.
Mais combien de fois, voyons-nous des conflits entre des membres de l'équipe ou des coachs ou assistant coach ? On voit donc ici que l'autonomie reste une zone aveugle du coaching moderne.
On se souvient de joueurs nba qui n'écoutaient tout simplement pas les consignes du coach, ou qui les dénonçaient carrément, encore pendant ces play-offs.

On voit cependant que des membres d'équipe peuvent être consultés sur tel ou tel choix (un transfert par exemple, comme avec LeBron), mais jamais de manière systématique.
Sur ce principe, on pourrait imaginer 3 propositions comme :
- demander aux joueurs de classer les membres de l'équipe par poste et par compétence, pour que tout le monde soit d'accord avec le temps de jeu effectif dans les rotations
- consulter les joueurs sur tel ou tel schéma offensif ou défensif
- consulter les joueurs sur un transfert

Voici donc mes questions :
- Avez-vous connu dans vos équipes de sport, un coaching inclusif qui vous faisait participer aux décisions ?
- Pensez-vous que ça soit le cas dans la majorité des équipes NBA, et sur quoi basez-vous votre réponse ?
- Seriez-vous pour ou contre mes 3 propositions et pourquoi ?
Merci

Un peu plus d'infos sur la théorie de l’autodétermination, venant d'un site de formation en entreprise.

Session super intéressante, je crois que le basket m'intéresse et m'inspire et me fait vibrer pour ces questions là que je côtoie dans le domaine pro.

En vrai qu'est ce qui différencie une équipe championne d'une autre, alors que sur le papier c'est kif-kif?

J'ai vu récemment les 3 éléments que tu mentionnes à propos des équipes qui surperforme. Le détail que j'ajouterai c'est sur la relation sociale. Les équipes superperformantes ont des individus qui aiment passer du temps avec leur collègue hors du temps de travail. Appliquée au basket on le sent bien, c'est l'ambiance de groupe dans les bus, les hôtels, les avions, etc...

Je ne suis pas tout à fait d'accord sur le lien que tu fais entre autonomie et prise de décision. Mais j'ai peut être mal compris.

De mon point de vue, associer le plus de monde possible à une prise de décision n'est pas toujours pertinent. Enfin ça dépend comment on fait. Par contre solliciter le maximum de monde pour prendre une décision, là c'est pertinent. Mais c'est peut-être ce que tu disais différemment. Je crois aussi que chaque organisation a besoin d'un leader, dirigeant bien identifié mais que cette personne doit avant tout être à l'écoute et ne pas se prendre pour l'homme ou la femme providentiel qui sait tout. On en revient à l'ego.

Du coup pour en revenir au basket. Pour moi c'est le coach qui doit décider en toute circonstances. Par contre, il se basera sur l'avis des joueurs et des autres membres du staff à qui il aura demandé de manière individuelle ou collective hors des matchs (et pendant les matchs parfois aussi, même si là faut aller vite).

En vrai j'aimerais bien connaître tous les rôles et les compétences dans un staff de haut niveau, parce que niveau psychologie et management d'organisation, il doit y avoir des sacrés pointures.

En terme de management innovant ça me rappelle l'expérience au Brooklin Nets avec Kenny Atkinson (si je me trompe pas de nom) avant l'arrivée de Irving, Durant & Cie. J'avais lu un article sur le sujet, et l'équipe avait été beaucoup plus performante que le niveau auquel on pouvait s'attendre avec les joueurs qu'ils avaient.
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Session super intéressante, ainsi que les réactions. Bravo.

Perso, je pense que ces principes peuvent s'appliquer au collectif. Par exemple, quand Pop' demande à Tony Parker de dessiner un système lors d'un temps mort: https://www.basketsession.com/NBA/tony-parker-consignes-temps-mort-323704/

Mais cela ne peut s'appliquer que dans une certaine mesure, car les dynamiques collectives compliquent fortement le problème.
Comment définir un processus de décision qui soit juste mais surtout efficace?
Comment éviter de cliver le groupe lorsque des désaccords émergent?
Comment éviter que les intérêts individuels ne débordent pas sur l'intérêt collectif?

Pour aller plus loin, ça peut être intéressant de combiner ces théories individuelles de motivation à des théories de ces dynamiques de groupe. Je pense par exemple aux travaux en sciences politiques sur les analyses de la démocratie participative, qui permettent de voir comment émergent des décisions collectives d'une somme de stratégies individuelles, comment émergent les leaders informelles, etc... En exemple ici: https://pur-editions.fr/product/1070/la-democratie-participative-au-dela-de-la-proximite

Peut être avec des travaux en théorie des jeux aussi, jeux coopératifs, etc, pour voir les comportement stratégiques... Ex: https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1002/mde.2559

Bref, passionnant mais (et parce que) complexe :)
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La grosse difficulté pour un coach est de réussir à impliquer tout son groupe, et à adapter son discours à tous.
Dans le monde amateur entre le gars qui joue en étant ingénieur et donc souvent un leader et dans la réflexion et celui qui dans sa vie est plus un exécutant et qui n'a pas envie de réfléchir mais juste d'appliquer les consignes... (je schématise, mais c'est pas toujours évident d'avoir un fonctionnement qui correspond à tous)
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Sur ce sujet, comme sur le reste, je suis un démocrate :D
Les acteurs doivent discuter et décider ensemble de leurs actions.
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Tu peux tout a fait demander aux gens leur niveau souhaite d'implication émotionnelle ou intellectuelle, comme administrative ou en terme de temps.
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Là je suis devant la finale de pro A, et j'ai l'impression que le coach de Paris arrive bien à impliquer beaucoup de joueurs, leur faire accepter son cadre, sa façon originale de coacher et entraîner. Un jeu avec énormément d'intensité et de changement.
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Alors c'est SON cadre, LEUR cadre a tous, un cadre ou il consulte et décide ?
Un mauvais coach sait aussi donner confiance, même si il est nul, et brimer l'équipe pour ses incompétences.
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Je découvre cette session un peu tard, mais au niveau por, j'ai l'impression que Onesta avec les expert en Edf de hand savait les joueurs prendre un max de décisions. Il mettait un cadre, mais son objectif était que beaucoup de choses viennent des joueurs.
On a aussi vu des coachs se faire "encadreré par des cadres qui reprennent en main l'équipe: Edf de foot en 2006, où Domenech laisse Zizou et d'autres anciens prendre le pouvoir...
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Merci pour ton apport !
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Sujet passionnant. Quel kiff de voir que toutes ces journées et nuits de réflexion sur le nouveau site permettent d'avoir des sessions et des commentaires de ce genre, avec un pro (et pas n'importe lequel !) qui vient donner un avis éclairé et hyper intéressant.

J'essaierai de répondre plus longuement quand j'aurais un peu plus de temps, mais déjà ça me fait penser à une anecdote que Stephen Brun racontait à Shaï pour un excellent papier du Mook #13 : Michel Gomez avait demandé à ses joueurs en équipe de France de faire plus ou moins le 5 majeur. Les joueurs avaient halluciné.

D'ailleurs je ne sais pas si l'autonomie doit être égale à l'intégration au processus de décision. Bonne matière à réflexion

PS totalement hors-sujet : Désolé on ne va pas publier la session que t'as mise, la chanson est top et met dans l'ambiance, mais on a eu le malheur d'aller voir la page wikipedia de Gary Glitter, et... c'est hardcore
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WTF ! je savais pas pour garry glitter WTF !! je connaissais juste le classique des enceintes nba, comme eye in the sky ou autres et qui passait tout le temps avant.
Respect pour ça, pas de garry glitter.

Oui, ravi d'avoir l'avis éclairé et pertinent d'un professionnel comme Wilfrid Aka. <3

Tu me dis que Gomez avait tenté ça. J'approuve à 1000000 %
Tu n'imagines pas la puissance du processus.
Dans des collectifs de top niveau en gouvernance partagée, tu n'as pas besoin de coach ou de dirigeant, et tu multiplies ta productivité, tout en réduisant les dépenses de ressources.
Imagines par exemple que tu prennes les 100 meilleurs basketteurs français pour leur faire voter l'équipe aux JO. Ceux qui sont pas désignés accepteront plus facilement, et seront plus motivés.
Ou imagines que tu fasses comme Gomez, et que tu dises : "Y'a un match à gagner, vous êtes 15, démerdez vous avec ce que vous savez déjà, et voici les caractéristiques de l'adversaire".
Si ils ont un facilitateur, ce que peut être le coach, ils vont décider ensemble et être la meilleure version individuelle et collective possible à ce moment.

Si tu construis une tradition sur ces bases, quel que soit ton domaine d'activité, tu vas surperformer de manière stable.
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Et d'ailleurs, si ca vous branche, vous allez avoir droit aux théories classiques de la psychologie sociale, comme celle la, adaptées au contexte du basket.
Y'a aussi moyen de poser des débats de société, comme la responsabilité sociétale du basket, la politisation en nba ou encore comment le modèle juridique de la SCIC (comme les clubs de foot de bastia et strasbourg) est l'avenir des clubs.

Enfin voilà, je suis fan de nba avec le coeur, mais je vois ça aussi comme un objet d'étude interdisciplinaire. Donc moi, c'est soit blague nulle et exagérations, soit sujet technique et profond. Le reste m'ennuie ahaha
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Bonjour, je trouve cette réflexion très intéressante. Pour avoir pratiqué le basket à haut niveau (prob et proa) je vais donner ma perception (qui sera donc basé sur mon expérience personnelle)

Tout d'abord concernant l'auto-determination et les différents niveaux de motivation, on peut constater que les meilleurs coachs savent manier et appréhender cette particularité psychologique. Motivation intrinsèque: Tu es un club de Proa qui va affronter une N1 en coupe de France il faut trouver la motivation en soi car le challenge n'est pas très excitant. Le coach devra trouver les mots pour garder ses joueurs en alerte. On constate d'ailleurs que malgré les recommandations,mise en garde il y a souvent des surprises.
En revanche dans l'autre sens (motivation extrinsèque) le coach devra plutôt faire en sorte de canaliser ses joueurs car l'excitation sera importante avec risque de jouer en sur régime.

Maintenant je vais réagir à tes deux dernières remarques:
Pour l'ego, ben 1 ou 2 ou 5 egos sur 15, ça va. Le groupe va gérer. Dans la pratique tous les joueurs de haut niveau ont de l'ego, pas au même degré mais sinon tous sans exception. Maintenant certains auront de l'ego qui posera problème, d'autres non. En général,le problème vient quand le joueur n'a pas une bonne évaluation de son niveau et de ce qu'il peut apporter au collectif.
Sans parler de ceux qui sont très centrés sur leur performance individuelle

La deuxième remarque: Je dirai que ca devrait être l'inverse, car plus le niveau augmente, plus les joueurs sont censés avoir de l'expérience.
Je ne sais pas si ça devrait être comme ça mais dans tous les cas dans la vie on fait avec ce qui est est la réalité est qu'à haut niveau ça se passe comme l'a expliqué François Castellare.

Plusieurs hypothèses à cela:
1_ oui le niveau des joueurs augmentent mais celui des coachs également donc quelque part ça s'annule
2_Il ne faut pas mélanger le niveau individuel qu'un joueur pourrait avoir et sa connaissance tactique et technique,sa capacité à avoir une vision d'ensemble pour le groupe,sur les systèmes de jeu etc..il n'y a pas forcément de corrélation
3_ J'ai pu observer qu'au niveau amateur voir semi-amateur (j'ai évolué également en N1 et N2 en fin de carrière) il y a moins de distance entre le coach et les joueurs, certains sont d'ailleurs très potes ce qui est extrêmement rare à haut niveau. Par conséquent on sent moins cette hiérarchie dans les divisions inférieures.

Maintenant en ayant une perspective plus globale, on peut dire aussi que c'est une affaire de personnes et de vision du coaching. J'ai joué en proa pour des coachs qui n'hésitaient pas à solliciter quelques joueurs (don't je faisais partie en tant que capitaine) afin d'avoir un ressenti sur la mise en place d'un nouveau système par exemple. Mais c'est vrai que plus on monte de niveau et plus les enjeux sont importants, les rôles sont souvent bien définis dans ce genre de circonstances.
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Merci beaucoup pour ton retour.
Moi, mon expérience, elle est en association, en entreprise, mais pas en équipe de sport, donc c'est super d'avoir ton retour.

Alors sur ton exemple avec un club de N1 :
Quand tu arrives au stade de la grosse motivation intrinsèque, mais collectivement partagée, normalement, y'a plus d'upsets du tout. Ça va toujours être les plus "forts" qui vont gagner.
Si y'a upset, c'est que la motivation de l'équipe plus faible dépasse suffisamment la motivation de l'équipe plus forte pour compenser les différences de compétences. On le voit souvent en coupe de france de foot par exemple.
Du coup, si ça vient du coach (motivation extrinsèque), on a plus de chances de baisser de niveau dans une rencontre de ce type. Par contre, pour l'équipe moins forte, on a plus de chance d'avoir de la motivation intrinsèque, juste par le fait de se projeter dans une victoire qui donnerait plus de fierté que d'habitude.
Dans tous les cas, je pense que les 3 facteurs restent super appropriés.

Pour les egos, je suis d'accord. Mais si tu as un joueur qui se prend pour le GOAT, ben l'évaluation des autres va pondérer. Par exemple, si tu as l'équipe qui classe les 4 meneurs dans l'ordre, ben le fait que celui qui se prend pour le goat vote aussi, ça va pas affecter l'évaluation collective. Ça peut même confirmer le goat dans la confiance qu'on les autres en lui.

Ensuite, pour le fait que les coachs sont plus autocrates plus le niveau augmente, je ne nie pas la réalité, je constate juste que, selon cette théorie, c'est une erreur. Et je serai bien curieux de faire une expérimentation sur ce sujet.
Pour tes hypothèses, elles me paraissent correctes.
Du coup, ma question : as-tu constaté plus de motivation dans les équipes proa/prob ou dans les n1/n2 ?

Enfin, pour ta dernière remarque, quelle différence as-tu pu remarquer dans les équipes, suivant le degré de sollicitation de l'équipe par le staff technique ? Autrement dit, as tu pu constater un surcroit de motivation par la sollicitation (suivie d'effets, bien sur, parce que solliciter et s'en foutre, ça a l'effet inverse)
Merci !
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Par rapport à ta question sur la motivation: je dirais qu'il n'y a pas de différence et c'est très intéressant à constater. Les niveaux de motivation sont en corrélation direct avec les objectifs. Cela signifie qu'un joueur de N1 qui joue dans une équipe qui peut prétendre à la montée,sera autant motivé qu'un joueur de prob jouant pour la montée en proa.

Ce n'est pas parce que le niveau augmente que la courbe de motivation suis là même trajectoire. Chacun évolue dans sa réalité, j'ai vu les mêmes explosions de joie chez une équipe de N2 montant en N1 que lors de la saison où je suis monté en proa avec Paris Levallois. On parle évidemment de situation générale, où le joueur est investi, n'a pas de frustration personnelle etc...

Pour ta dernière question, l'effet ne se traduit pas forcément sur la motivation en revanche la confiance des joueurs envers le staff se trouve grandit. L'estime de soi augmente pour les joueurs. C'est un très grand signe d'humilité de solliciter ses joueurs
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Session très intéressante qui m'amène à te poser des questions.
Qui inclure dans tes processus de décisions ? Franchise player? Vétérans? Toute l'équipe ?
Je trouve qu'on sous estime le fait que beaucoup de joueurs professionnels ont un QI basket pauvre voire très pauvre pour certains. Leur vision n'aurait donc que peu d'intérêt pour les systèmes à mettre en place.
L'autre chose à prendre en compte est l'ego surdimensioné de presque tous les joueurs. Ils en ont besoin pour réussir mais dans une prise de décision qui les inclut, à quel point la perception qu'ils ont d'eux-mêmes fausserait leur jugement?

Enfin, je sais pas si c'est votre cas mais d'expérience, à petit niveau, tout ceux qui veulent participer tactiquement soumettent leurs idées et parfois elles sont retenues. Et plus tu montes en niveau, moins tu as ton mot à dire et tu deviens un exécutant (parce que, à tort ou à raison, on estime que le coach est là pour coacher et les joueurs pour jouer).
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Merci.
Ben pour les décisions, tout est paramétrable, et je conseille de demander aux gens.
On a par exemple, en foot, le système des socios, ou c'est tous les "actionnaires" qui valident un transfert ou pas.

Ensuite, pour les connaissances tactiques, tout est encore paramétrable. Tu peux faire des QCM a l'entrée pour savoir qui peut accéder à quel type de décisions. Mais tu dois bien sur augmenter leurs compétences, donc tu dois laisser une chance de pouvoir refaire les testes, pour, par exemple, participer aux décisions nécessitant un minimum de connaissances.

Pour l'ego, ben 1 ou 2 ou 5 egos sur 15, ça va. Le groupe va gérer.

Enfin, cette question de la réduction de la participation en fonction de l'élévation de niveau me parait problématique. Je dirai que ca devrait être l'inverse, car plus le niveau augmente, plus les joueurs sont censés avoir de l'expérience.
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