Celtics-Thunder, des jumeaux en finale ?

En plein dans la période de transition et alors que les effectifs se peaufinent durant la free agency, l’heure est à se demander qui succédera aux Boston Celtics.

Les candidats sont nombreux et au moment de faire mon paris bien trop hâtif, je penche du côté de l'histoire qui nous dit que la ligue est une ligue ou les meilleurs sont imités.

Je pense que Boston en l’état, à une marge assez importante en termes de cohérence, de talent et de modernité d’effectif. La conservation de Derrick White, la réaffirmation du statut de Jayson Tatum avec son tout nouveau contrat XXL et la conservation du noyau dur du titre de cette année les place encore, pour moi, en haut de l’échiquier. Malgré la réunion des Nova Boys chez les Knicks ou la deuxième saison commune de Giannis et Lillard à Milwaukee, seuls les Sixers et leur free agency (très) intéressante peuvent potentiellement représenter, à mes yeux, un concurrent sérieux à l’est.

Pour la partie Est du tableau, je mets donc ma pièce sur un retour en finale des Boston Celtics. C’est dans l’autre conférence qu'un des candidats présente des similitudes assez intéressantes avec le champion, et qui pourrait sortir de l’ouest pour nous offrir un duel aux airs de miroir. L’Oklahoma City Thunder à réaliser un modèle de reconstruction impressionnant pour un petit marché après avoir dû accepter la fin de l’air Durant-Westbrook. Aujourd'hui la reconstruction est plus que finie (même si ils ont toujours un nombre de picks effrayant) et le Thunder fait office de candidat plus que sérieux aux finales de conférence à l'ouest, et plus si affinités.

Même si évidemment les deux effectifs ne sont pas construits à l’identique, ils se rejoignent sur un bon nombre de points.

Miroir Miroir

Tout d'abord, une super star, du calibre d'un candidat récurrent au titre de MVP. Rôles remplis respectivement par Jayson Tatum et SGA. Les deux joueurs sont principalement connus pour leurs qualités de scoreur, même si depuis leurs arrivées dans la ligue ils travaillent leurs capacités à faire jouer leurs coéquipiers, avec des progrès en la matière impressionnants illustrés lors de ces play-off pour Tatum notamment. Les deux ont aussi la particularité d’être des stars qui savent (très) bien défendre, et participent au succès de leurs équipes d'un côté comme de l'autre du terrain.

Ensuite, une deuxième star, un all star pérenne capable de prendre en main certains match (voir plus). Jaylen Brown d’un côté, Jalen Williams de l’autre. Bien sûr, il est un peu tôt pour placer Williams, qui n’a encore jamais été all star, au niveau de Brown, tout fraîchement MVP des finales tout de même, mais le jeune joueur du Thunder, de 5 ans le cadet de son homologue celtic, a le potentiel pour devenir une force de frappe offensive et défensive impressionnante dans les saisons à venir.

Le poste de pivot apporte aussi son lot de similitudes. Les deux équipes y alignent deux générations différentes de “licorne”. La version originale côté Boston, en la personne du letton Porzingis, et la nouvelle garde pour Oklahoma, avec l’autre ovni de cette saison de rookie Chet Holmgren. Les deux sont (très) grands, étirent le jeu avec leurs tirs à 3 points et dissuade les attaquant adverses de s’aventurer dans la raquette. Porzingis est encore un petit peu plus complet offensivement comme son game 1 des finales l’a bien rappelé, mais holmgren est plus mobile et sûrement déjà plus adapté pour la défense tout en switch et en rotation du basket moderne.

Les Boston Celtics doivent également beaucoup à leurs duo de couteaux suisses extérieurs que sont Holiday et White. Le Thunder ont leurs versions à eux avec Lugentz Dort et le fraîchement débarqué Alex Caruso. Encore une fois, la comparaison est juste dans les profils mais Holiday et White sont, sur le papier, des joueurs d'un autre calibre que leurs versions Thunder. Malgré tout Dort est un arrière au profil physique costaud rappelant celui d’Holiday, qui a déjà montré son efficacité sur l'homme en play off par la passé, notamment face James Harden ou Luka Doncic par exemple. Caruso apporte aussi une expérience importante dans le vestiaire, lui qui a profité, comme Holiday à New Orléans, du mentorat de Rajon Rondo lors de la saison du titre avec les Lakers en 2020. Il apporte en plus son adresse précieuse à 3 points et un nouveau profil défensif polyvalent pour le Thunder.

Les deux équipes ont poussé le jeu des 7 différences jusqu'au coach puisqu'elles sont pilotées par deux des plus jeunes coach NBA. Joe Mazzulla, champion NBA à 35 ans avec les Celtics (un record) et Mark Daigneault pour le Thunder, coach de l’année à 39 ans.

Les effectifs ont également leurs petites différences qui rendent encore plus intéressant un éventuel duel au sommet d'ici un an. Le thunder par exemple, n’à pas d’équivalent à la présence sportive et au sein du vestiaire d’Al Horford. Le vétéran dominicain à encore énormément contribué cette année, commençant quasiment tous les matchs des finales nba. Gordon Hayward est présent sur le banc d’Oklahoma, mais l'ancien all star n’a Nissan l'impact sportif ni le leadership de Big Al. Des joueurs comme Kevin Love, Jeff Green, PJ Tucker ou un profil vétéran similaire pourraient être des options intéressantes pour venir encadrer toute cette jeunesse.

Le Thunder compense cependant par une profondeur d’effectif bien plus intéressante que celle de Boston. En effet, à la différence de Boston qui a plusieurs faramineux à assumer, la jeunesse du Thunder fait que seul SGA à déjà signé une extension juteuse. Chez Holmgren et Jalen Williams, deux futurs joueurs au max, sont actuellement toujours dans leur contrat rookie. Le Thunder a donc sur son banc des éléments comme Isaiah Joe, Aaron Wiggins, Jaylin Williams (pas le futur all star, un autre), Gordon Hayward, Carson Wallace et surtout la nouvelle (superbe) recrue Isaiah Hartenstein.

 

Les Celtics ont encore de la marge, et peut être que l’année prochaine ce sera une nouvelle fois un peu tôt pour le Thunder. Mais à l’instar de leurs aînés de l'autre côté du miroir, leur jour viendra, et c'est pour bientôt

 

Très intéressante comparaison, ça colle avec l'idée d'une des dernières vidéos youtube de basketsession où l'intervenant expliquer le principe de la copie en NBA.

Effectivement pour coller il aurait fallu prendre un ailier fort plutôt qu'un pivot pour OKC.

Après je ne suis pas sûr qu'OKC est plus de profondeur que Boston car il y a du monde à Boston en plus des 6 "stars". Et Boston a plus de taille également.

Par contre Holiday et Horford c'est vieillissant, Porzingis c'est fragile et OKC c'est très jeune. Dans 1 an pas impossible que Chet, JDub ou C.Wallace aient passé un cap.

Si OKC progresse encore (comme chaque saison depuis 3 ans) ils peuvent effectivement aller au bout.
Répondre
Et sinon Hayward n'a pas prolongé à OKC non ? Ou j'ai raté un truc
Répondre