Bronny James est certainement le #25 pick d'un second tour de Draft avec le plus de pression dans l'histoire de la NBA. La faute à son nom de famille. Depuis son arrivée aux Los Angeles Lakers, il a dû faire face à des attentes démesurées, à des critiques parfois injustes, et à des débats inutiles.
Est-ce qu'il mérite autant d'attention par rapport à ses performances ? Non. Mais il se trouve, malgré lui, dans la lumière des projecteurs. Et parfois, il a été dit qu'il n'était pas vraiment un joueur NBA. Je ne suis pas totalement en accord avec ce constat.
Je le pensais avant sa performance de la nuit dernière contre les Milwaukee Bucks (89-118) : 17 points à 7/10 aux tirs, 5 passes décisives et 3 rebonds. Et forcément, cette copie conforte mes impressions. Car effectivement, actuellement, je pense qu'il est limité. Dans la rotation d'une équipe ambitieuse comme les Lakers, il n'a pas sa place.
Mais par contre, dans une formation faible qui met l'accent sur le développement des jeunes ? A 20 ans, il ne ferait pas tâche dans certains effectifs... Et il l'a prouvé face aux Bucks : dans une équipe "faible", il peut être performant. Il l'est d'ailleurs en G-League.
"La prochaine étape pour lui est de devenir un athlète de très haut niveau. Quand ça sera le cas, avec des qualités physiques, son explosivité et sa gestion du ballon, nous pensons qu'il sera au-dessus de la moyenne d'un bon shooter en NBA. Il aura une chance d'avoir vraiment un impact", a confié JJ Redick face à la presse.
Loin d'être la fraude parfois pointée du doigt, je crois réellement que Bronny James peut s'imposer comme un joueur correct de rotation en NBA. Et c'est déjà très bien si on oublie son nom de famille.
De toute manière, je trouve que les attentes et la pression qu'on lui impose est exagérée, et c'est un euphémisme. On parle d'un gars qui aurait pu mourrir sur le parquet, littéralement. Qu'il puisse rejouer au basket au haut niveau impose déjà le respect.
Il prend la place de quelqu'un, donc c'est normal qu'il soit sous pression.
Il n'a aucune légitimité en tant que basketteur NBA. Sans papa, il n'est rien.