Anthony Edwards est mené 3-0 avec ses Minnesota Timberwolves. Il a en face de lui deux monstres au sommet de leur art, Luka Doncic et Kyrie Irving : « Ces gars sont différents », reconnaît-il. Malgré tout, il n’arrive toujours pas à croire que les Dallas Mavericks sont plus forts.
Mieux, il y croit encore :
« C’est le moment d’écrire l’histoire », a-t-il dit à son équipier Mike Conley, d’après Sam Amick. « Je ne pense toujours pas qu’ils peuvent nous battre. On n’a pas encore été bon tous en même temps. »
Un peu plus tard, il a lancé à ses équipiers un défi qu’aucune équipe n’a jamais su relevé dans l’histoire de la NBA, remonter un 3-0 :
« On y est les gars. Qu’est-ce qu’on va faire ? »
Je suis d’accord avec lui sur un point : les Wolves n’ont pas réussi à être bons en même temps. Mais les Mavs y sont pour quelque chose, même si le manque d’adresse de KAT est avant tout un problème personnel. Il faut leur donner du crédit.
Alors, oui, on attend d’un leader comme Anthony Edwards d’être ultra positif, et de dire à ses équipiers que ça ne dépend que d’eux. Mais on n’est pas obligé de le croire. Les Mavs les font déjouer et ils manquent cruellement d’expérience, comme en témoignent les matches serrés et notamment cette fin de Game 2. Une expérience qu’on ne se découvre pas à l’arrache, en cours de playoffs.