AL la fin, Horford a gagné

Les finales NBA on rendue leurs verdict et les Boston Celtics sont champion NBA. Les petites histoires dans la grande sont nombreuses et nous arrivons à la fameuse période du bilan. Les premières finales NBA de Luka Doncic. Le retour en grâce de Kyrie Irving. La superbe trade deadline des Mavericks. Le premier titre pour le duo Tatum-Brown. Qui est le vrai MVP dés finales. Jrue Holiday, Porzingis, Mazzulla et la masterclass de Brad Stevens. Tant de sujet qui émanent de ce dernier duel de la saison, dont les fans de basket débattront en attendant la Draft puis les JO. Une de ces petites histoires dans cette grande est passée sous les radars, comme son protagoniste durant sa pourtant illustre carrière : Al Horford est champion NBA..

Depuis sa sortie de l’université de Floride, où il a glané deux titre de champion NCAA aux côtés de Joakim Noah, Al Horford n’a cessé de progresser et d’évoluer. Mais malgré son talent et les années au sommet, le joueur le mieux payé de l’histoire d’Amérique latine est toujours, jusqu’à aujourd’hui, passé sous les radars.

En 2007, lors de sa Draft, il est sélectionné en 3 ème position par les Atlanta Hawks. Une sélection haut placée qui ne lui a pas value le statut ou la hype de certains de ses compère drafter au même niveau comme Brown, Tatum, Embiid où Luka Doncic pour ne citer qu’eux. Pourtant, alors que la carrière du numéro 1 de cette draft Greg Oden déraille suite à des blessures, Al Horford tiens son rang, arrivant deuxième des votes pour le rookie de l’année, derrière un futur grand parmis les grands, Kevin Durant.

Dès sa saison Rookie, il découvre les plays offs et vivra un baptême du feu sous forme de série en 7 match face au Boston Celtics (les futurs champions) et Kevin Garnett, défenseur de l’année et référence à son poste. Puis ce sera face aux Cavaliers de LeBron James et aux Magic de Dwight Howard que les Hawks d’Horford tomberont les deux années suivantes. En 2010 et après seulement 3 saisons, Horford devient le premier rookie drafté par Atlanta depuis Kevin Willis en 92 à être invité au All Star Game.

Malgré quelques blessures qui le freinent légèrement, Horford continue de progresser et de contribuer aux qualifications de son équipe en play offs. Cette fois si, c’est les Bulls du MVP Derrick Rose puis les Pacers du jeune Paul George par deux fois qui mettent fin au parcours des Hawks en play off. Jamais capable de trouver les ressources pour aller au bout, l’équipe est malgré tout à l’image de son intérieur dominicain. Chaque année elle est présente, régulière, et toujours un petit peu plus forte. Cette progression collective arrive à son apogée quand Horford, All star avec 3 autres de ses coéquipiers, Korver, Millsap et Teague, mène Atlanta à une saison à 60 victoires (60-22). Premier de la conférence Est, les Hawks nourrissent l’espoir d’atteindre enfin les finales NBA. C’était sans compter sur LeBron James, au sommet de son art et de retour dans l’Ohio, qui baleyera leurs espoirs en 4 matchs.

Une défaite l’année suivante contre ces même Cavaliers et Al Horford pliera bagage pour les poser, une première fois, dans les vestiaires du TD Garden. Ses deux premières années à Boston, il encadre un jeune groupe composé des deux futures star Jayson Tatum et Jaylen Brown, arrivant en demi puis en finale de conférence ces années là. Par deux fois, Horford et les Celtics rendent les armes… contre les Cavaliers de LeBron James. Le poids des années ce faisant doucement sentir, Horford est envoyé à Philadelphie puis à Oklahoma. Il est annoncé sur le déclin, vieillissant, avant d’être récupéré, une seconde fois, par les Boston Celtics, au début de la saison 2022. Horford retrouve Tatum et Brown qui ont bien grandis depuis leurs premières joutes communes en 2016. Dès son retour, et c’est tout sauf un hasard, les Boston Celtics retrouvent les finales NBA, et seront défait en 6 match par les Warriors de Stephen Curry.

Puis deux ans plus tard, c’était encore une fois le rendez vous en finale. Horford 38 ans, et une carrière de bonnes saisons sans jamais parvenir à les rendre exceptionnelles, à finalement touché au Graal. Titulaire suite à la blessure de Porzingis, il aura contribué à coup de 3point et de switch défensifs autoritaires à l’équilibre du champion.

 

Horford n’a jamais pu mener une de ses équipes au sommet en tant que meilleur joueur. Il ne fait pas parti de ces joueurs la. Et ce n’est pas une honte. Il en aura croisé, par contre, tout au long de son parcours à travers la NBA. De ses premiers match up a l’intérieur avec Tim Duncan, Kevin Garnett, Dirk Nowitzki ou encore Dwight Howard. Puis plus d’une fois il a du s’incliner devant LeBron James donc. Horford a perdu certes, mais il n’a jamais eu à en rougir. Par la force de ses oppositions, par le charisme des grands noms qui ont peuplés la ligue, il a parfois, voir souvent, été relégué au second plan. Mais les experts ne s’y sont jamais trompés. C’est pour ça qu’il a signé multitude de gros contrat. C’est pour ça que malgré ses 35 ans passés, Brad Stevens est allé le repêcher. Lors du game 5 des dernières finales NBA, alors que Boston menait de + de 20 points à moins de 3 minutes de la fin, la caméra c’est attardé, lors d’un temps mort, sur Al Horford. Pas de rictus, pas de sourire. Un dernier discours sérieux, motivant, pour ses plus jeunes coéquipiers. Pas questions de laissé filer cette avance, de laisser échapper ce moment. C’est aussi ça, la valeur d’un vétéran comme Horford. Rare sont ceux qui a cette âge ont eu un tel impact autant sportif que dans le vestiaire. L’anomalie LeBron James ne doit pas le faire oublié. Car de la draft 2007, seul Kevin Durant, Mike Conley, Jeff Green et Thaddeus Young accompagnent encore Horford dans la ligue. Blake Griffin, drafté en 2010, a récemment annoncé sa retraite. Joakim Noah, frère d’arme d’Horford à l’université, l’est lui depuis des années. Horford lui, est resté. Il s’est réinventé. Il a adapté son jeu, pris soin de son corp. Et à la fin, il a gagné.

Une partie de moi aurait sûrement aimé qu’il s’arrête là dessus, parachevant une œuvre qui lui ressemble, enfin arrivé au sommet. Mais il sera de retour pour une dernière danse, comme la quasi totalité de l’effectif de Boston. Alors finalement pourquoi pas, gagné deux fois.

Au moment de se pencher sur la carrière d’Horford, ce n’est pas d’un MVP ou d’un incroyable scoreur dont ont se souviendra. James Harden a récemment déclaré qu’il voulait qu’on se souviennent de lui comme un gagnant.

Regarde un peu le numéro 42 de Boston James. Lui pour le coup, s’en est un vrai. Il n’a jamais eu besoin de le demander. Et après cette saison, personne ne pourra lui enlever.

Bravo pour le jeu de mots !

Sinon, il conduit pas mal la même marque, mais il conduit quoi, hors Ford ?
Répondre
J’ai pas eu mon autographe grâce à mes pronostics, j’ai essayé d’attirer ton attention autrement
Répondre
Hail to Al !
Répondre
Jeu de mot survalidé :D:D
Ça fait plaisir une petite session hommage à Horford.
Répondre
Merci !
Répondre