"Je me suis senti libre à nouveau. Mon esprit de compétiteur était là et je suis fier que le coach et l'ensemble de l'équipe m'aient fait confiance pour terminer la rencontre", dit-il avant de préciser ses propos. "Je ne vais pas vous mentir, c'est très différent dans le mauvais sens quand tu es sur le banc dans le quatrième quart-temps. Il n'y avait rien que je puisse faire pour aider mon équipe à gagner. Quand je dis que je me suis senti libre à nouveau, c'était juste bon d'être sur le terrain et faire ce que je peux pour aider mon équipe. Pour ce qui est de l'énergie, mes coéquipiers et moi, nous nous nourrissons les uns les autres."Au moment de sortir, en milieu de quatrième quart-temps, on a pensé ne jamais le revoir. Que le staff allait continuer de suivre sa ligne directrice. Sauf que vu l'enjeu, il aurait sans été stupide de ne pas tenter le coup. Après tout, il ne s'agit que de quatre minutes. En voyant son agressivité jusqu'alors (17 points à 7/18 en 21 minutes), il a été décidé de le renvoyer. À 93-98, c'est sa coupe dans le dos de son défenseur qui permet à Ingram de le trouver. Au buzzer des 24 secondes. Trente secondes plus tard, son drive ligne de fond donne neuf points d'avance à NOLA. Synonyme de break, et de victoire finale.
"Cette agressivité, c'est un peu pour moi et le staff aussi. Ils m'ont demandé d'essayer de donner une étincelle à l'équipe. Et c'est ce que j'ai essayé de faire, donner mon étincelle, les mettre sur la bonne voie."En 25 minutes, Zion a fait du Zion. 23 points, 7 rebonds et 5 passes. On lui pardonnera son 9/21, résultat d'une agressivité sans doute le résultat d'un surplus d'énergie mélangé à la frustration des derniers jours. Il lui faudra désormais jauger pour aider sa franchise à accéder aux playoffs. Dans un calendrier abordable avec au programme les Kings, les Wizards, les Spurs, une nouvelle fois les Kings puis le Magic.