Les Washington Wizards auront du mal à éviter le mur

Les Washington Wizards ont un coach qui connaît le chemin des Finales et un backcourt au potentiel immense mais voué à l'auto-destruction. On va marcher sur un fil du côté de DC...

Les Washington Wizards auront du mal à éviter le mur
Jusqu'à la reprise des débats en NBA, le 26 octobre prochain, retrouvez nos présentations de chaque équipe selon l'ordre décroissant de notre power ranking. Aujourd'hui, on se penche sur les Washington Wizards, qui se présentent avec un nouveau coach et un backcourt au potentiel aussi violent que sa capacité d'auto-destruction.

WASHINGTON WIZARDS - 20e

L'ère du coach au look d'huissier est finie dans la capitale fédérale. Randy Wittman a fait du mieux qu'il a pu et a tout de même fait participer deux fois les Wizards aux playoffs en quatre ans avec à chaque fois une qualification pour les demi-finales de Conférence. Il y avait quand même un petit sentiment de stagnation ou du moins d'impossibilité à progresser davantage, un peu comme ce qu'ont connu les Warriors avec Mark Jackson avant de confier les clés de la maison à Steve Kerr. Scott Brooks, qui peut se targuer d'avoir emmené OKC jusqu'aux Finales NBA en 2012 et d'avoir repoussé au maximum l'explosion du duo Durant-Westbrook, va tenter d'être l'homme de la situation. Le job n'est pas simple : le roster n'est pas archi profond sur les postes clés et les deux stars de l'équipe (si on considère que Bradley Beal, blessé un match sur trois depuis le début de sa carrière, en est déjà une) ne s'apprécient guère et ne s'en cachent pas. Il s'agira de ménager l'ego de John Wall, moins payé que Beal après sa récente prolongation mais seul All-Star du groupe, tout en contentant l'ancien arrière de Florida en demande de leadership et de responsabilités. Si les deux hommes trouvent le moyen de coexister, les Wizards pourront se mêler à la lutte pour un ticket en post-saison et même à une place dans le top 5. Dans le cas contraire, les choses tourneront vite au vinaigre et Brooks aura les pires peines du monde à faire tourner la  boutique. On a du mal à voir les Wizards rayonner dès cette saison et l'ajout de quelques éléments avec de la bouteille l'an prochain leur permettra sans doute d'être plus en adéquation avec leurs ambitions. En attendant, ça sent la saison décevante pour DC.

Le facteur X : Otto Porter

Après une première saison en NBA marquée par des blessures et un statut de 3e choix de Draft difficile à assumer, Otto Porter a pris ses marques et progresse à vue d'oeil. Capable de jouer poste 3 ou poste 4, l'ancien de Georgetown a la longueur et la polyvalence pour devenir l'un des très bons two-way players de la ligue à l'aile et il faudra surveiller une éventuelle montée en puissance cette saison. Un sleeper dans la course au MIP... On espère quand même qu'Otto Porter n'aura plus de bug comme celui qui lui avait valu la gloire d'une présence dans le Shaqtin' a Fool de l'année. http://www.dailymotion.com/video/x4w3kcg_otto-porter-s-endort-sur-le-terrain-et-oublie-de-defendre_sport

A lire sur les Wizards

- Pourquoi le couple John Wall-Bradley Beal va mal finir

Le roster 

Postes 1/2 : John Wall,  Trey Burke, Tomas Satoransky, Marcus Thornton, Casper Ware Postes 2/3 : Bradley Beal, Kelly Oubre, Jarell Eddie Postes 3/4 : Otto Porter, Markieff Morris, Andrew Nicholson Postes 4/5 : Marcin Gortat, Ian Mahinmi, Jason Smith, Johnny O'Bryant Le cinq que l'on veut voir : John Wall - Bradley Beal - Kelly Oubre - Otto Porter - Ian Mahinmi Cet article vous a été présenté par les marteaux Gortat, les maçons Wall, les friseurs Oubre et le sirop d'érable Nicholson.

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