« Victor Oladipo est le joueur que les GM s’arrachent dans cette draft. Peut être le seul. J’ai parlé à 14 ou 15 GM qui m’ont tous dit qu’Oladipo était leur joueur préféré. Il sera le meilleur joueur sur le long terme. »
Comparé à Dwyane Wade et Michael Jordan…
Concrètement, la principale force de Victor Oladipo reste la défense. L’arrière profite de ses qualités athlétiques hors-normes pour éteindre complètement son vis-à-vis. Très difficile à dépasser, il reste face à son joueur la plupart du temps et profite de sa vivacité pour ne pas se laisser déborder. Ses longs bras et son énergie lui permettent de chiper de nombreux ballons avant de finir lui-même les contre-attaques par des envolées spectaculaires. Explosivité, agilité, vitesse, le joueur a tout pour devenir un stoppeur en NBA. Rien que pour cette raison, il ne devrait avoir aucun mal à se faire une place solide dans une rotation. Le joueur « a la volonté de faire des stops » et n’oublie pas que c’est sa défense « qui l’a mené jusqu’ici ». Mais Oladipo a de quoi devenir bien plus qu’une arme défensive.Victor Oladipo défend sur Michael Carter-Williams (Ex-Syracuse, annoncé dans le Top 10)
[youtube hd="0"]http://www.youtube.com/watch?v=6pfhB9cNVVE[/youtube]Graphic shown on ESPN's College GameDay comparing the junior seasons of Michael Jordan and Victor Oladipo #iubb twitter.com/insidethehall/…
— Alex Bozich (@insidethehall) 23 février 2013
Les scouts le comparent à Dwyane Wade ou encore Michael Jordan, à sa sortie de North Carolina, précisions-le. Les trois joueurs ont en commun d'être de fabuleux athlètes, gros défenseurs sur l'homme et en difficulté avec leur shoot lors de leur début à l'université. Dans l'attitude, là encore, Victor Oladipo se rapproche de His Airness :
« Victor Oladipo est un joueur qui travaille dur, joue dur, est obsédé par la gagne, » explique Chad Ford.Le joueur de 21 ans a d’ailleurs dû faire changer plusieurs fois sa carte d’entrée pour le gymnase des Hoosiers, trop usée à force d’utilisation. Il passe des heures et des heures à bosser ses points faibles, notamment son shoot. Du coup, Victor Oladipo a suivi une ascension vertigineuse qui a fortement intrigué les scouts NBA. Pour preuve, l’évolution de ses statistiques en NCAA lors de ses trois années passées à Indiana :
Season | GP | MPG | PPG | FG% | 3FG% | FT% | APG | RPG | BPG | SPG |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2012-13 | 36 | 28.4 | 13.6 | 59.9 | 44.1 | 74.6 | 2.1 | 6.3 | 0.8 | 2.2 |
2011-12 | 36 | 26.7 | 10.8 | 47.1 | 20.8 | 75.0 | 2.0 | 5.3 | 0.6 | 1.4 |
2010-11 | 32 | 18.0 | 7.4 | 54.7 | 30.8 | 61.2 | 0.9 | 3.7 | 0.2 | 1.1 |
« J’ai vu des tas de joueurs mais je ne sais pas si j’en ai vu un plus rapide que Victor Oladipo. C’est très difficile de rester face à lui. Son jeu offensif et son tir à mi-distance progressent chaque année depuis son arrivée à la fac », résumait le coach de Michigan, John Beilein après une victoire d’Indiana face aux Wolverines.Il est « NBA ready » sans aucun doute mais il reste désormais à savoir comment le natif du Maryland se comportera en attaque face à des joueurs plus costauds. Oladipo est sûr de lui, mais plutôt que de se comparer aux autres, il se focalise sur sa propre progression :
« Peu importe qui va me drafter, je pense que je peux avoir un impact (immédiat). J’ai le sentiment de pouvoir devenir un joueur solide en NBA, si ce n’est mieux. Je pense que pour être un grand joueur, je dois avoir de l’impact des deux côtés du terrain. »Améliorer encore son tir à mi-distance, le prochain défi de Victor Oladipo afin de prouver dans le futur que, finalement, le numéro un incontestable de cette draft, c'est bien lui.