« J’ai tout fait pour rester en bonne condition », assure-t-il au New York Post. « J’ai regardé beaucoup de matches. J’espère pouvoir revenir à mon meilleur niveau pour soulager l’équipe. Je me sens bien, je suis confiant. »Les tâches qui attendent Tyson Chandler sont à la hauteur des douze travaux d’Hercule. Le pivot doit d’abord stabiliser une défense catastrophique. Vu la facilité avec laquelle les attaquants adverses parviennent à déborder les joueurs des Knicks, l’ancien Mavericks pourrait flanquer trois ou quatre contres par match en deuxième rideau. Si son retour ne peut faire que bien aux New York Knicks et à Mike Woodson, il replace le coach sur un siège plus éjectable que jamais. En cas d’échec avec le pivot « prodige », Woodson ne fera pas long feu. Chandler ne se considère pas pour le sauveur pour autant.
« Il n’y a pas de pression. C’est juste du basket. »Il faut dire qu’en l’absence de Tyson Chandler, « Woody » a dû composer avec Andrea Bargnani au poste de pivot. Pas une mince affaire quand l’on connait l’acharnement de l’Italien en défense et son sens inné du rebond.
« Je trouve qu’il a fait du très bon boulot », relativise tout de même le titulaire habituel du poste. « C’était l’un de nos meilleurs défenseurs et l’un des plus réguliers. »C’est dire dans quel état se trouve actuellement la franchise. Avec le retour de Chandler, le changement, c’est maintenant. New York l’espèrent fortement en tout cas.