"C'était une action un peu folle. J'ai cru perdre la balle trois ou quatre fois. Ça n'a pas marché comme je le voulais et au final j'ai juste cherché à tirer. Je me sentais bien au moment où la balle a quitté ma main et j'étais content que ça rentre dedans", racontait Tony Parker, tout sourire, à la presse.L'action pourrait rester gravée dans la carrière du meneur de l'équipe de France, surtout en cas de nouveau titre des Spurs, son quatrième (le cinquième pour la franchise). Rien n'est encore joué mais les Texans frappent déjà un grand coup. Pourtant, Miami a mené la majorité de la rencontre.
"On a été un peu chanceux. Des fois c'est ce qu'il faut pour gagner", renchérit TP.Le joueur de 31 ans avait prévenu que ses ouailles auraient probablement du retard à l'allumage après les longs jours passés à attendre. Comme quoi un sweep en finale de Conférence à ses avantages mais aussi quelques inconvénients. Au final, les Spurs ont déroulé dans le quatrième quart, comme souvent.
"On essayais juste de s'accrocher. Dans le troisième QT, pareil. Dans le dernier quart on a finalement mis quelques stops et quelques gros shoots."La majorité d'entre eux sont venus de ses mains. A lui seul, Tony Parker a mis presque autant de tirs que l'ensemble du Heat réuni (4 contre 5) dans l'ultime période. Les Spurs ont beau être rouillés ou vieux - au choix - ils sont toujours là.
"On essaye juste de rester concentrés, on croit en ce qu'on fait. Ça commence avec le propriétaire, Peter Holt, qui a conservé le Big Three et ça continue avec Pop qui nous fait confiance et essaye juste d'améliorer les joueurs autour de nous."En fait, les San Antonio Spurs n'ont jamais paru aussi forts. Tony Parker aussi d'ailleurs...