« Il y a une question qui je crois n’a pas été posée : Pourquoi ils ne tentent pas une « David Robinson » pour récupérer un Tim Duncan ? » S’interroge Mark Cuban, le propriétaire des Dallas Mavericks, toujours prêt à commenter l’actualité des autres franchises.
La jurisprudence des San Antonio Spurs
[caption id="attachment_144937" align="alignleft" width="300"] En associant Tim Duncan et David Robinson, les Spurs ont pris le contrôle de la NBA en 1999.[/caption] Le patron des Mavs envoient au passage une pique bien sentie à ses voisins texans. San Antonio étaient l’une des places fortes de la Conférence Ouest au début de la saison 1996-1997. Mais son homme fort, David Robinson, ainsi que d’autres cadres, se sont rapidement blessés. Décimés, les Spurs ont coulé cette saison-là et ont récupéré le premier choix de la draft 1997. Draft à laquelle s’était présenté un certain… Tim Duncan. Deux ans plus tard, les éperons décrochaient leur premier titre NBA.[superquote pos="d"]"Pourquoi ne pas faire une 'David Robinson' et récupérer Tim Duncan ?" Mark Cuban[/superquote]« Je ne suggère rien. Je suis juste étonné que la question n’ai pas été posée et je suis curieux de connaître la réponse », poursuit Mark Cuban.Celle-ci est évidemment négative. Sans prêter réellement attention aux commentaires du propriétaire des Mavericks, Scott Brooks, le coach d’Oklahoma City, a cassé en bloc toute tentative de « tanking » de la part de son équipe. Et pourtant… Imaginez donc le Thunder avec Jahlil Okafor (dammmm). Imaginez le Thunder avec l’un des cinq premiers choix de la draft. C’est alléchant sur le papier mais un tel calcul semble trop risqué. Premièrement, Durant et Westbrook refuseront de participer à une telle mascarade. Deuxièmement, le MVP en titre sera libre de signer où bon lui semble à l’été 2016. Avec l’explosion d’internet et des réseaux sociaux, l’avenir d’une star est mis sur le tapis deux ans avant l’expiration de son contrat. Les dirigeants d’Oklahoma City sont donc sous pression. Les années passent et « KD » court encore après son premier titre. Ses employeurs ont déjà sacrifié James Harden, l’un de ses meilleurs amis, pour des raisons financières. Si on imagine le Thunder avec Okafor, on peut aussi imaginer la tête de la star si ses dirigeants se mettaient en tête de « tanker ». En sacrifiant une saison, le Thunder n’aurait plus qu’un an pour remporter le titre avant que Durant soit free agent. Bien trop risqué. La draft n’est pas une science exacte et les Tim Duncan, Kevin Durant et autres LeBron James sont des joueurs à part. A l’inverse, la franchise aurait l’occasion de récupérer une nouvelle star prometteuse autour de laquelle bâtir une équipe en cas de départ de « KD ». Cela fait tout de même beaucoup de « si ».