Passage en revue des plus beaux modèles de l'épisode 1. Du bonheur.
Petit recap de quelques sneakers aperçues lors du tant attendu épisode 1 de The Last Dance sur la dernière saison de Michael Jordan. 9h02 et nous pouvons enfin regarder ce que ça donne, avec les yeux rivés… sur le bas de l’écran (on regardera le haut plus tard.). Parce que, forcément, un documentaire sur une telle période, cela laissait entrevoir des trésors pour les sneakerheads que nous sommes. C’est parti et garanti 100% OG et 100% sans spoiler.
Air Jordan XIII, la star de The Last Dance
Ce sera bien sur LA star de ce doc (que tout le monde se calme, elle apparaît dès la 30ème seconde). La 13ème de la glorieuse lignée, imaginée par Tinker Hatfield, était attendue au tournant. Conscient que ce serait certainement la dernière portée en match par MJ, le public était dans les shops dès sa sortie, à tel point que ce fut sold out en même pas 48 heures. Et c’est ce coloris noir et blanc, plus tard renommé « He Got Game » par la grâce de Jake Shuttlesworth et Spike Lee, qui est le premier envoyé au front. Tout le modèle est ultra premium et calé sur le mythe d’un des nicknames porté par Michael Jordan : the Black Cat. Et c’est bien une papatte de félin qui est représentée notamment sous la semelle, avec un petit hologramme inédit mêlant le Jumpman et le 23 sur la cheville pour symboliser l’oeil sauvage.
Ce colorway débutera sa carrière à Paris avec l’Open McDonald’s 1997 (on se rappelle tous des images trop choupinons des pieds de Marcus et Jeffrey Jordan assortis à leur père) et accompagnera le maître sur la saison régulière.
Air Ship, the 1 before the 1
Elle apparait juste à côté du sac contenant les Jordan 1 fièrement présentées par MJ. Surnommée à l'époque "Air Force 2s" car elle était certainement la seconde chaussure de Nike affublée de la technologie Air. Simple surnom puisque la vraie Air Force 2 sortira plus tard, et sera la silhouette adoptée par un certain Charles Barkley.
La Air Ship sera néanmoins la première Nike portée par Jordan, dans une version pimpée, puisque les coloris étaient unis, et que la sienne est présentée au départ en Bred (contraction de black-red). Ce sera bien plus que les prémices techniques de la future Jordan 1, ce sera un coup de pouce sur son destin commercial. Le jeune nouveau patron de la NBA, David Stern balance à la tête de Nike la "51 Rule", celle qui oblige un joueur à porter au moins 51% de blanc sur ses chaussures en match.
Discipliné comme tout rookie, Jordan portera une version blanche et rouge de cette sneaker très haute et souple, qui a fait l'objet d'une réédition ultra limitée cette année dans un pack comprenant également une Jordan 1.
Mais attendez : vous avez dit code couleur ? Dans l'Oregon, la machine est lancée, et le concept "une amende ou la gloire" fait son chemin dans les esprit.
La suite sera historique, et nous aurons l'occasion d'y revenir.
Air Jordan 1
Celle qui a tout commencé. Nous n’allons pas vous raconter pour la millième fois l’histoire de Jordan préférant signer pour adidas ou Converse, et rechignant à aller à son meeting avec Nike. Nous n’allons pas vous rabâcher pour la millième fois qu’il n’aimait que moyennement la 1 et ses « couleurs du diable ». Peut être allons nous juste remercier Dolores Jordan d’avoir envoyé à grands coups de pieds au cul son fils dans l’avion direction Portland.
Le flashback du documentaire renvoie à la saison rookie du numéro 23, et forcément la 1 Chicago et Black Toe (qui sort du sac dès la première minute) sont omniprésentes.
Converse
Second retour aux origines : la période UNC et Team USA à la fin de son cursus universitaire. A cette époque, Converse équipait North Carolina et le modèle Fastbreak souvent utilisé. Nous vous laissons vous délecter des images d’une paire portée lors de la saison 1982 qui se terminera en apothéose contre Georgetown avec un certain shoot qui transformera Mike Jordan en Michael Jordan. Converse le suivra jusqu’aux JO de 1984 à Los Angeles, révélant à la planète entière un phénomène athlétique aussi fascinant qu’une… panthère noire.
Air Jordan XI, l'invitée surprise
Considérée par de nombreux spécialistes comme "the greatest sneaker of all time", la Jordan XI a accompagné Jordan durant le campagne 1995-1996, année des 72 victoires et du 4ème titre des Bulls. Les rageux ajouteront : "et de la défaite contre Orlando lors des playoffs 1995". Pas faux, mais nous préférons toujours voir la XI comme une glorieuse relique, et pas comme une chaussure rattrapée par Nick Anderson.
Bref dans ce premier épisode MJ arrive au centre d'entrainement et on le voit shooter seul des lancers francs affublé de la XI dans son coloris Concord, de loin le plus beau. On a beau changer de carrosse chaque saison, ca laisse le droit de retrouver ses vieilles chariottes de temps en temps.
Rendez-vous demain pour le recap sneakers de The Last Dance episode 2.