"Nous étions le 15 décembre 2010. Je venais juste de scorer 30 points ou plus pour le neuvième match d’affilée - un record aux Knicks. Le Madison Square Garden était vivant - Je veux dire vivant - à m'encourager, encourager l'équipe. Je n'avais jamais entendu une telle chose. Je n'ai jamais ressenti de l'amour à ce point. Pour la première fois depuis très longtemps, les Knicks étaient une équipe sur laquelle il fallait compter. On a perdu de deux points ce soir-là (et seulement parce que mon shoot à trois-points fut refusé au buzzer) contre les Celtics. Mais le plus important, c'est qu'il y avait un réveil. Pas juste au MSG, dans la ville entière. Tout le monde allait à nos matches. Et s'ils ne pouvaient pas s'y rendre, ils allaient les voir dans les bars. Les gens prenaient du plaisir avant et faisaient la fête ensuite. Je vous assure que l'on a, à nous seuls, revigoré l'économie de New York. Nous étions des rock stars - moi, Raymond Felton, Danilo Gallinari, Timofey Mozgov et tout le reste de l'équipe. Évidemment, être des célébrités n'était pas notre rôle. C'était fun, mais notre job n°1 c'était d'être de très bons joueurs de basket - pour gagner. Il n'empêche, rien n'égal le fait d'être une rock star." s'est livré Amar'e Stoudemire sur The Players TribuneMalheureusement pour Stoud, cette même année l'équipe sera démantelée pour attirer Chauncey Billups et finira sa course par un premier tour des playoffs à l'Est, sweepé par les Boston Celtics de Paul Pierce et ses copains.
Stoudemire : « A New York, nous étions des rock stars »
Désormais un joueur de l'Hapoel Jérusalem, Amar'e Stoudemire se souvient l'année de son arrivée aux Knicks, lorsque l'équipe avait réveillé la ferveur de New York.
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