« Je me suis senti mieux que ce à quoi je m’attendais et j’aurais pu jouer plus de minutes. Mais il faut se tenir au plan. C’était ça le plus dur », confie l’intéressé.
Steve Kerr a fait jouer son meilleur joueur par intermittence pour éviter de le laisser trop longtemps sur le parquet. Difficile de se mettre en rythme dans ces conditions. D’ailleurs, Curry a manqué d’adresse : 6 sur 16 aux tirs et 3 sur 12 à trois-points. Logique. Il était forcément un peu rouillé après une si longue absence. Ça devrait vite revenir. Il va pouvoir régler la mire dans les prochains jours. Mais même sans prendre feu, sa présence s’est faite sentir sur le parquet. Les défenseurs ne le lâchent pas d’une semelle quand il n’a pas la balle, ce qui facilite toujours grandement la vie de ses coéquipiers.« Il nous rend tous meilleurs », remarque Andrew Wiggins. « Il trouve les joueurs démarqués. C’est vraiment la superstar la plus altruiste. Il attire tellement l’attention de la défense qu’il va finir par trouver un joueur ouvert donc c’était amusant. »
L’énergie de Stephen Curry est communicative. Kerr l’a lancé pour les trois dernières minutes de la partie et il a essayé de mener la révolte des Warriors. Les Californiens ont finalement manqué de justesse et de précision dans leurs gestes, d’un peu d’adresse et aussi d’un peu de chance mais ils ont secoué un peu Toronto, l’une des meilleures équipes de la NBA. On sentait qu’il se passait quelque chose. C’était vraiment le retour d’un leader qui pousse ses jeunes coéquipiers vers le haut et créé une ambiance électrique dans la salle.« Je pense que cet enthousiasme va se prolonger jusqu’à la fin de la saison. Pour moi, c’est déjà le début de la prochaine saison en quelque sorte », ajoute Kerr.
En effet, les Warriors travaillent déjà pour l’exercice 2020-2021. Sauf que Stephen Curry récupérera des coéquipiers un peu plus confirmés à ses côtés, dont Klay Thompson. Ça promet.