"Quand j'ai vu le ballon rentrer, j'ai su que ça allait bien se passer pour mon shoot ce soir", a-t-il expliqué après la rencontre.
11 secondes pour faire mouche
Pendant 7 minutes dans le premier quart-temps, le #32 des Warriors a trépigné sur le côté, gesticulant et applaudissant comme un bencher de métier. Lorsque Steve Kerr lui a fait signe d'enlever son survêtement pour finalement remplacer son Splash Brother Klay Thompson, Curry s'est levé d'un bon, avant de profiter de la clameur du public de l'Oracle Arena. Onze secondes plus tard, servi par Draymond Green, il faisait déjà trembler le filet sur une bombinette à 3 points depuis le coin gauche. Le début de la remontée de Golden State, mené de 8 points à cet instant."Ça a clairement amené de la vie dans la salle et encore plus de vie à notre esprit d'équipe. C'était le bon moment pour qu'il revienne, c'est clair", a salué Green sur ESPN.
La dynamique du match n'a plus jamais été la même ensuite. L'allant apporté par Stephen Curry a donné aux Warriors le coup de fouet dont ils avaient besoin. Pour compenser la maladresse de Klay Thompson (4/20), qui a vécu une soirée difficile, le "Baby-Faced Assassin" est monté au créneau dans un rôle de 6e homme. Avec 28 points (8/15, dont 5/10 à 3 points et 7/7 sur la ligne), 7 rebonds, 3 interceptions, 2 passes et surtout un différentiel +/- épatant de +26 (KD et Thompson ont fait -5 et -8), Curry a eu un impact incroyable pour un joueur de retour de blessure. Surtout dans un game 2 des demi-finales de Conférence où l'intensité n'a pas manqué. Rajon Rondo, Jrue Holiday et Anthony Davis se sont chargés de muscler et de dynamiser le jeu. Pas de quoi faire tirer la langue au meilleur shooteur de l'histoire du jeu.Pour préparer Houston
Si Golden State est parvenu à passer le premier tour sans se décarcasser contre les Spurs, l'absence de Curry n'est pas passée inaperçue. Au-delà de la plus-value surnaturelle qu'il apporte en termes d'adresse, il est le garant de l'identité Warriors depuis 4 ans. Sur le simple plan psychologique, savoir qu'il faudra défendre sur Curry et non sur Shaun Livingston, Quinn Cook ou même Andre Iguodala, ce n'est pas la même chose. Cela aura son importance pour boucler l'affaire contre ces Pelicans accrocheurs, mais aussi au-delà, quand il faudra sans doute en découdre avec le nouveau rival, Houston. On se projette déjà, mais affronter les Rockets sans leur sniper aurait été catastrophique pour les joueurs de Steve Kerr. A priori, la guerre des maîtres artificiers aura bien lieu.Les stats de Stephen Curry contre New Orleans
Date | Opp | Score | Type | Min | FGM | FGA | FG% | 3PM | 3PA | 3P% | FTM | FTA | FT% | OR | DR | Reb | Ast | TO | Stl | Blk | PF | Pts |
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May 2 | NO |
W 116-121 |
Post | 27:14 | 8 | 15 | 53.3 | 5 | 10 | 50.0 | 7 | 7 | 100.0 | 0 | 7 | 7 | 2 | 6 | 3 | 0 | 2 | 28 |