Stephen Curry enfile sa cape
Il était "questionnable "avant la rencontre, la faute à cette cheville qui avait tourné 48 heures avant. Et pendant plus de trente minutes, on a senti qu'il cherchait son rythme. Jusqu'à ce tir à trois points pour lancer un incroyable come-back. En l'espace de trois minutes, le double MVP 2015 et 2016 a retourné le match à lui-seul. Des lay-ups, des shoots à 8,50m en transition, des caviars. Fin de la période : 87-81 Clippers et 19 points pour l'ami Curry. Associé à Damion Lee, Eric Paschall, Mychal Mulder et Ken Bazemore, Stephen Curry a montré la voie à ses partenaires. Ce cinq, aussi improbable que finalement très équilibré à ce moment-là de la rencontre, a permis de retrouver de l'agressivité et de l'adresse. Steve Kerr a bien compris qu'il était temps de mettre les Wiggins et surtout Oubre Jr au frais. Ce dernier continue d'ailleurs de croire que le Chase Center n'est pas terminé et qu'il doit fournir rapidement des parpaings en masse. 34/101 aux tirs dont 6/42 à trois points en 8 rencontres, c'est très laid. Sans leurs zombies et surtout grâce à leur go-to-guy, les Warriors ont retrouvé la vie. Et même sans le chef parti se reposer sur le banc, les autres ont su hisser leur niveau dans les douze dernières minutes. Parmi les autres héros du jour, on citera Kent Bazemore et Brad Wanamaker, auteurs de tirs assassins. Eric Paschall montre que ce rôle en sortie de banc lui va plutôt bien, lui qui, rappelons-le, avait sorti une première année assez cool la saison dernière."Il fait ça depuis tant et tant d'années"
Le mot de la fin est revenu à Andrew Wiggins avec ce tir pour foutre les Clippers au tapis (112-103 à 1'30 de la fin). Lui qui avait également pris un rebond offensif important quelques instants plus tôt. Mais on retiendra surtout cet élan qu'a insufflé Stephen Curry (38 points & 11 passes) pour remettre ses copains dans le droit chemin et choper cette belle victoire (on oublie de mentionner l'excellent 20/41 derrière l'arc pour les locaux et un 52-20 pour boucler l'affaire)"C'est simplement ce que Steph est. Il fait ça depuis tant et tant d'années et c'est l'une des raisons pour lesquelles il a été deux fois MVP. Habituellement avec lui, quand il fait un mauvais match, il rebondit dès le suivant" a tancé Steve Kerr après coup.Lui aussi n'a pas hésité à mettre ses cadres sur le banc (Wiseman et Green étaient également assis à côté de lui) quand tout allait mal. Un coup de poker qui rappelle que lui aussi reste un coach de top niveau après une année passée dans le caniveau. https://www.youtube.com/watch?v=ymM1ic4S_Ys CQFR : Steph mène la révolte, LeVert et Beal flambent pour rien