CONFORT
Comme ses petites sœurs, rien à dire sur le maintien de la nouvelle Curry. Dès le premier entraînement, le pied est bien verrouillé grâce à un large strap sous la languette qui englobe bien le dessus du pied. Le laçage est sobre mais efficace (malgré des passants trop simples) et couvre bien la surface du coup de pied, RAS de ce côté-là. La mousse Micro G, l’une des technologies propres à Under Armour, rapporte le pied du sol, puisque le matériau pèse 30% de moins qu’une mousse classique assure aussi le travail. En revanche, un point noir : la chaussure est un brin trop ferme. Pendant le match, pendant l’entraînement, aucun problème, mais ensuite... Aïe. On se retrouve dans le vestiaire avec les pieds un peu maltraités. Ca peut être expliqué par l’absence de matériaux premiums qu’on retrouve sur d’autres modèles comme le cuir, le suede... Dommage, c’était presque un sans-faute.STYLE
Simple, sans chichi, la Curry 7 va droit au but. Encore une fois je déplore la composition 100% synthétique, on aurait aimé quelques touches un peu plus premiums. Les détails sont discrets mais élégants : la signature de chef Curry sur la languette ou encore l’astucieux logo qui représente soit les initiales du serial gaucher soit son numéro 30. Je n’ai pas aimé le filet qui couvre le coup de pied : ça ajoute à l’aspect un peu cheap (à tort) de la chaussure. Et il se salit très vite, il jaunit... De manière générale, les modèles de Curry n’ont jamais cassé les codes, mais sont diablement efficaces sur le parquet ou le bitume, et c’est le cas avec ce 7è modèle.TRACTION
Un dragster. Une sangsue affamée sur les lattes du gymnase... La Curry 7, malgré la poussière, les grèves, accroche au parquet. Presque pas besoin de l’épousseter entre deux possessions. Dernier exemple en date ce weekend, en région. Il fait 6 degrés dans le gymnase, qui n’a pas été lavé depuis des semaines je pense. Et quand mes coéquipiers s’échinaient à interpréter les plus belles chorégraphies de Candeloro, je n’ai pas senti de différence avec un parquet propre. Fort. Sous la semelle, le pattern est circulaire et cranté, herringbone, un peu comme celui des Kyrie chez Nike, rien à dire.DURÉE DE VIE
Les matériaux sont synthétiques MAIS comme je le dis après chaque test d’une Curry, c’est peut-être la chaussure de basket la plus résistante que je connaisse. Au Pays Basque, et après 1 saison et demi avec la Curry 5, elle me sert encore pour jouer à la pelote, en fronton comme en trinquet. Une paire de Curry, ça survit à beaucoup de choses !BILAN
Malgré quelques points faibles, la Curry 7 est ma chaussure de match cette année. Elle me rassure, elle est simple et originale puisque encore peu portée. Je la conseille aux meneurs, arrières et ailiers qui changent rapidement de direction.POINTS FORTS
- Le confort pendant les entraînements et les matchs
- La traction, impeccable
- Le prix, toujours respectable pour une chaussure de cette qualité
- La durée de vie, une Curry c’est un bon investissement
POINTS FAIBLES
- La rigidité excessive de la chaussure
- Le style, pas assez reconnaissable
- L’absence de matériaux premiums