« C’est comme ça : quand je joue, je n’ai pas d’amis. Ils savent que ça ne sert à rien de me parler sur le terrain. Steven [Adams] est un ami très proche mais pas entre les lignes du terrain. Spalding [la balle], c’est lui mon pote », expliquait le meneur de Houston.
Russell Westbrook fait du Russell Westbrook
Ça aussi, c’est toujours la même chose. Russell Westbrook a pris l’habitude de se donner à fond quelle que soit l’équipe en face de lui. Il n’y avait donc pas forcément une émotion particulière – ce sera différent à Oklahoma City où il sera ovationné par le public – en jouant le Thunder puisqu’il est toujours à 100% ! Il a encore sa gouache, sa hargne, son instinct de tueur et sa détermination à aller chercher la victoire. Exemple dans les dernières minutes de la partie. Il a claqué un dunk et planté un tir à mi-distance sur deux possessions de suite pour donner 6 points d’avance aux Rockets à trois minutes du buzzer. Quelques instants après, il a pris un rebond offensif après une nouvelle tentative à trois-points manquée par James Harden avant d’attaquer le cercle pour servir P.J. Tucker dans le corner, derrière l’arc. Le tir de l’ailier a fait mouche et Houston a tué le match à moins d’une minute de la fin.« C’est une action décisive ça. C’est ce qu’il nous faut. Russ est une superstar mais il prend des rebonds, il s’arrache, il fait tout pour essayer de gagner. Ça fait du bien de l’avoir avec soi », notait Harden.
Parce qu’il a toujours été comme ça, avec ses qualités et ses défauts. Ses statistiques, elles aussi, ne bougent pas. Malgré son association avec un autre MVP. Le roi du triple-double en NBA est toujours très prolifique. 21 points, 12 rebonds et 9 passes hier soir. 24 points, presque 13 rebonds et presque 10 passes de moyenne après trois rencontres. Il n’a pas baissé le pied. Où qu’il soit, Russell Westbrook fera du Russell Westbrook. Pour le meilleur et pour le pire.