« J’étais encore énervé par mon dernier tir manqué à Los Angeles (le tir de la gagne – NDLR). Donc ce soir, j’ai juste voulu prendre mon temps, respirer bien fort et rentrer mes lancers-francs. Avant le match, je me suis dit qu’il fallait que je sois agressif pour que l’on gagne. » « Il n’a pas peur de rien. Et c’est un gagnant. C’est ce qu’il est. C’est un compétiteur », ajoute Scott Brooks.Kevin Durant n’était pas dans son assiette cette nuit. Le Thunder a encore montré des limites tactiques et les role player ont eu un impact limité sur la rencontre, en matière de scoring essentiellement. Mais Oklahoma City s’en est sorti. En grande partie grâce à Russell Westbrook. Ne vous (et nous, aussi) enflammez pas trop vite. Il va sans doute retomber dans ses travers un soir ou l’autre. Ou disons plutôt qu’il va à nouveau agacer. Mais peut-on lui reprocher ? Son impulsivité, sa confiance en lui, son dynamisme et son trop plein d’énergie sont à la fois ses forces et ses faiblesses. Parfois ça passe, d’autres non. Mais apprécions le joueur qu’il est, aussi barré soit-il. Il faut de tout pour faire une NBA. Et il faut aussi un Russell Westbrook. Il est unique, alors foutons lui la paix.
Foutons la paix à Russell Westbrook
Russell Westbrook ne changera pas. Mais plutôt que de s'en plaindre, apprécions le jeu atypique du bonhomme. Laissons Westbrook faire du Westbrook.
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