« Je ne sais pas si quelqu’un va l’utiliser, mais je pense que c’est en quelque sorte mesquin. Parfois vous voulez juste vous assurer que tout le monde respecte les règles, mais je ne pense pas que la hotline serve vraiment à quelque chose. Il s’agit plus de se respecter les uns les autres. »Il n’a pas tort. Le procédé de dénoncer les erreurs - ou l’inconscience - de ses collègues a quelque chose de l’ordre du mesquin et même si le numéro est anonyme, une ambiance de suspicion n’est jamais agréable. Dans un monde idéal, chacun devrait pouvoir compter sur le respect des consignes de ses collègues. En même temps, force est de constater que c’est difficile de croire que tout le monde se comportera toujours conformément aux règles. Damian Lillard et Joel Embiid avaient ainsi dès le début expliqué qu’ils n’avaient pas confiance en leurs collègues. Et ça n’a pas loupé. Ils sont déjà deux à avoir enfreint les règles. Bruno Caboclo a été le premier, suivi de Richaun Holmes. Et les conséquences de tels manquements peuvent être désastreuses pour la fin de saison, mais aussi pour la santé des joueurs. Néanmoins, on peut comprendre Rudy Gobert. Malgré tout l’arsenal répressif, la seule solution possible est une prise de conscience individuelle et collective.
« Je pense que tout le monde est éduqué à propos du virus désormais. On s’assure qu’on socialise tout en respectant l’espace d’autrui. Et on essaie de porter des masques à l’intérieur, surtout quand il y a du monde. »