La revanche de Patty Mills

Patty Mills a fait preuve d'une efficacité incroyable lors de ces finales. Le meneur australien a fait grimper sa cote en l'espace de quelques semaines.

« Avant, c’était un petit avec un gros cul. » Voici comment Gregg Popovich caractérisait Patty Mills il y a encore quelques mois. Il faut dire que l’Australien revient de loin, très loin. De l’autre bout du monde et de la Chine pour être plus précis. L’an dernier, l’ancien meneur des Portland Trail Blazers n’a joué que 14 minutes en tout et pour tout lors des finales, pour quatre petits points inscrits. Un an plus tard, il était l’un des hommes clés du banc des Texans avec 10,2 pts de moyenne à 54% aux tirs et 56% à trois-points. Le remplaçant de Tony Parker a joué juste et il apporté son énergie et son adresse extérieur lorsque les Spurs en avaient besoin. Il a même contribué à achever le Miami Heat avec deux pointes à plus de 14 points lors des deux derniers matches. Comme Gary Neal l’an passé, il se retrouve désormais libre de signer où bon lui semble. Le premier cité avait fait l’erreur – relative – d’accepter l’offre alléchante des Milwaukee Bucks où il ne s’est jamais imposé. Il est désormais aux Charlotte Bobcats. Patty Mills suivra-t-il la même voie ou cherchera-t-il à rester à San Antonio ? Nul doute que certaines franchises se focaliseront sur ses performances et lui offriront un beau contrat pour un joueur de son standing…

Le coup de chaud de Patty Mills cette nuit

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