"C'est la raison pour laquelle nous le voulions avec nous, pour des matches comme celui-là", explique LeBron James à Yahoo ! Sports. "Ray peut être à 0/99 sur un match, mais s'il est ouvert, ça va rentrer. On l'a déjà vu faire." "Ray a fait ce soir ce qu'il fait depuis de nombreuses années", ajoute Erik Spoelstra. "Et nous l'avons vu tellement de fois le faire contre nous."Après avoir hérité du ballon à moins de six secondes de la fin du match, Ray Allen ne s'est pas posé de question, il a fait ce qu'il fait de mieux.
"Il nous a maintenu en vie", résume simplement Chris Bosh.L'intérieur du Heat n'est pas exempt de louanges sur l'action. D'ordinaire critiqué pour son manque d'impact, c'est lui qui a pris le rebond offensif avant de filer la gonfle à son shooteur. Allen n'avait plus qu'à mettre une nouvelle fois à profit toutes les années passées à travailler, à s'entraîner et à répéter les mêmes gestes jusqu'à atteindre la perfection.
"Que Chris me fasse la passe ou non, je devais être en position, prêt à recevoir le ballon", explique le principal intéressé. "Lorsque la balle a rebondi sur le cercle, je savais que je devais me placer à trois-points. On avait besoin d'un trois-points, deux points n'auraient pas suffi. Mentalement, je devais être prêt, mes jambes devaient être prêtes à décoller du sol."Ray Allen n'avait plus qu'à laisser le ballon filer dans le cercle. Il a ainsi inscrit le 3230ème (!) shoot à trois-points de sa carrière, saison régulière, playoffs et All-Star Game compris. Celui-ci aura une saveur particulière :
"J'ai rentré beaucoup de shoots dans ma carrière. Mais celui-ci, vous savez, il sera classé très haut dans mon classement des 'plus beaux', en raison de son importance. C'est un shoot dont je vais me souvenir longtemps."En cas de titre, le Miami Heat se souviendra longtemps d'avoir eu la chance de compter dans ses rangs un assassin au sang froid qui n'a pas tremblé au moment où son équipe avait besoin de lui. De lui seul.