"Même lorsque l'on était à 22 victoires et 22 défaites, on a perdu des matches parce que l'on craquait dans le dernier quart-temps. Les gars n'ont pas développé d'instinct pour le triangle, du coup ils étaient trop prudents et notre attaque est devenue prévisible. Ils s'en sont trop remis à des actions individuelles. Les médias ont du coup critiqué le triangle en lui-même".Un peu offusqué que son schéma chéri puisse être remis en question, le Zen Master a expliqué que d'autres équipes de la ligue réussissaient parfaitement à intégrer le concept.
"Le triangle, c'est du basket basique. Beaucoup d'équipes en utilisent des aspects, comme les Spurs. Ils ont des arrières capables de pénétrer, contrairement à nous l'an dernier. Cela force les adversaires à faire des ajustements qui laissent d'autres joueurs ouverts. Même si on a battu de très bonnes équipes en début de saison, on n'a jamais pu faire évoluer notre jeu et ajouter les éléments qui rendent le triangle efficace".On n'entendra jamais Phil Jackson dire qu'il n'aurait pas dû demander à Derek Fisher et Kurt Rambis d'utiliser le triangle, mais c'est un début de mea culpa. Reste à savoir s'il tentera de reprendre la main au cas où les choses tourneraient rapidement au vinaigre pour les Knicks dans la Conférence Est.