« J’ai le sentiment qu’ils [les propriétaires ?] pensent que les personnes issues des minorités ne sont peut-être pas qualifiées pour occuper des positions stratégiques. Est-ce qu’il y a des noirs qui s’occupent des analytiques ? Combien d’assistants GM sont noirs ? » Se demande le Nigérian, invité du podcast d’Adrian Wojnarowski.
Ujiri regrette le petit nombre d’employés noirs au sein des franchises, que ce soit au poste de dirigeants, assistants ou coaches. Et d’après lui, c’est souvent dû à une fausse perception des caractéristiques d’un individu selon sa couleur de peau.« On se dit qu’il faut un assistant coach noir parce qu’il va pouvoir se connecter avec les joueurs. Faites moi confiance, ce raisonnement existe. Je suis moi-même fautif. Nous devons tous prendre cette responsabilité. »
Le dirigeant a aussi le sentiment que les candidats noirs ont très rarement le droit à une seconde chance. Il prend ainsi pour exemple Joe Dumars, à la tête d’une superbe équipe de Detroit pendant des années mais qui n’a jamais vraiment su retrouver un job par la suite. La question se pose. En proportion par rapport à la population américaine globale, le pourcentage de noirs au sein des organigrammes NBA est plutôt équivalent. Mais dans une ligue où la plupart des joueurs sont noirs… ça détonne de retrouver autant de dirigeants blancs. Maintenant, c’est difficile de jauger tout ça. Les préjugés avancés par Masai Ujiri sont sans doute vrais et doivent être cassés.