« C’était vraiment très difficile. On était coupés de nos repères habituels et ça joue sur le corps et l’esprit », confiait le King qui qualifie ce titre comme l’un des « plus grands accomplissements de ma carrière. »Le parc Disney était tout sauf une partie de plaisir pour les joueurs NBA, privés de leurs proches. Tout sauf des vacances. Il fallait rester solide mentalement. Physiquement aussi, bien sûr. Et seule une équipe de costauds aurait pu aller au bout. Les Lakers 2020 sont forts. Très forts. Tout comme leur leader finalement. Il est venu en Californie avec une mission : celle de ramener l’une des franchises les plus mythiques, tous sports confondus, au sommet. Après des années de disette. Dix ans sans sacre. Pas grand-chose à l’échelle de la ligue mais une éternité pour une organisation aussi victorieuse que celle de Los Angeles. Dix ans après le succès de Kobe Bryant et compagnie, revoilà les mauves et ors sur le toit du monde. Symbolique.
« Quand je suis arrivé ici, j’ai dit à Jeanie [Buss, la propriétaire] que j’allais remettre cette franchise à sa place. Faire partie de cette organisation est une sensation incroyable pour tout le monde ici. On veut juste le respect qui nous est dû. Rob [Pelinka, le GM] veut du respect. Le coach Frank Vogel veut du respect. Les Lakers veulent du respect. Et je veux mon putain de respect », balançait un LeBron James particulièrement remonté.