NBA Awards : Les Knicks, les « blessés » et Bobby

Les trophées de la semaine de BasketSession sont servis ! Un peu de légèreté (ou pas) dans ce monde NBA de brutes.

NBA Awards : Les Knicks, les « blessés » et Bobby

Label Homer Simpson du type sans cerveau : Bobby Portis

Mais il a quoi dans le crâne Bobby Portis ? Des fois, on se pose vraiment la question. On réfléchit, on analyse, on essaye de se mettre à sa place. De comprendre ce qu’il a ou ressentir à tel ou tel moment qui l’ont poussé à réagir de telle ou telle manière à chaud. En fait, on essaye de rationnaliser sa bêtise. Que de grands raisonnements et de neurones brûlés pour finalement une réponse : il y a rien. Rien du tout. Il n’a rien dans le cerveau. Sifflez dans on oreille et vous entendez l’écho de l’autre côté. Le problème, c’est qu’il risque de vous foutre une patate entre temps. C’est le risque avec cet énergumène. Nouvel exemple lors du match entre les Knicks et les Wizards. Au moment d’un temps mort, Shabazz Napier, joueur de Washington, a voulu prendre un tir – qui ne comptait pas – avant de rejoindre son banc. Pour l’empêcher de se régler, ce bon vieux Bobby a tapé un saut pour contrer la gonfle. Pratique assez courante en NBA. Complètement conne, mais pourquoi pas, ça s’est déjà vu ailleurs. Napier a alors simplement fait un pouce en direction de Portis. Exactement l’attitude à adopter avec un guignol pareil. Sauf que là, surprise, l’intérieur de New York a eu la magnifique idée de prendre la balle et de la renvoyer sur le meneur de Washington. Ah oui, bien sûr, il l’a fait sous le regard des arbitres. Mais comment peut être aussi stupide ? Il a évidemment été éjecté. Le problème, c’est qu’il a beau avoir un QI à deux chiffes, Portis est un basketteur plutôt correct. Et donc important pour son équipe. Les Knicks étaient encore au contact au moment de son expulsion. Ils ont fini par se prendre une correction. Ce n’est pas le premier fait d’arme de BP. Au contraire, c’est la suite d’une longue série en seulement quelques années de carrière. Sans oublier son principal highlights : le jour où il a – littéralement – explosé la gueule de son coéquipier Nikola Mirotic. Dans le genre cerveau vide, ça nous fait penser à Homer Simpson. Sauf que lui, au moins, il est juste con sans être méchant.