J.R. Smith fait une énorme bourde, LeBron à bout de nerfs dans NBA APOCALYPSE

Dans un univers ravagé par un virus et dans une ambiance cataclysmique, LeBron James a pour mission de sauver le monde. Ça, c’est notre nouvelle série, NBA APOCALYPSE.

J.R. Smith fait une énorme bourde, LeBron à bout de nerfs dans NBA APOCALYPSE
Washington, 2032. Le chaos. Des immeubles abandonnés, des voitures brûlées, des rues désertes et des ruines à perte de vue. La Maison-Blanche, symbole de la puissance politique américaine, détruite. La ville n’est plus que le vestige d’une société prospère il y a peu, désormais ravagée par la crise sanitaire qui a frappé de plein fouet la côte Est. Ce fut d’abord la panique. Puis les vivres et surtout l’eau vinrent à manquer, donnant lieu à des émeutes et à des luttes de territoires. Aujourd’hui, seuls les gangs, les junkies et les plus cinglés osent encore s’aventurer entre les décombres. Et c’est après plusieurs jours de route, jusqu’à n’en avoir plus d’essence, que LeBron James, Trae Young, Richard Jefferson et Channing Frye arrivent dans l’ancienne capitale. Trae Young (contemplant le paysage cataclysmique) : Eh ben. Ce n’est pas joli à voir. Luka Doncic : Il ne reste plus rien ici. Sauf des tarés. Ils appellent ça le paradis des drogués. Le chaos. Dans la tête de LeBron. Les images le hantent. Elles repassent en boucle. Lui au volant du camion, Chris Paul sur la sulfateuse. Les balles qui sifflent. La course-poursuite. Puis le tir de rocket. L’explosion. Et la perte de son ami. C’est le séisme dans l’esprit du héros depuis. D’ailleurs, ça fait des jours qu’il ne prononce plus un mot. Richard Jefferson : Hey Bron, t’es sûr que ça va ? Bron ? LeBron James : Hum ? Ah oui pardon. Oui, oui, ça va. Je pensais juste à Chris. C’est tellement rageant. Perdre alors que nous étions si près du but. Channing Frye : En même temps, ça va, ça le change pas trop de d’habitude. LeBron se retourne et le fusille du regard. Une pulsion d’homicide lui traverse l’esprit. Au même moment, le groupe est dépassé par un petit homme, torse nu, en short, qui court à rythme soutenu. Il s’arrête juste devant eux et se met à faire des pompes en soufflant de toutes ses forces. Trae Young : Qu’est-ce qui te prend ? Nate Robinson (entre deux pompes) : Faites pas attention à moi. Je prépare juste mon retour en NBA. Stupéfaits, LeBron, Trae, Luka, Richard et Channing restent sans voix. Puis l’étranger repart en cavalant de plus belle. Richard Jefferson : Je ne sais pas à quoi il carbure lui, mais il est complètement défoncé. Toujours à pied, la compagnie continue son chemin alors la nuit commence à tomber. L’ambiance se fait alors de plus en plus glauque. Sombre. Morbide. Mais plus rien ne peut effrayer ou arrêter LeBron. Il est déterminé à mener à biens sa quête. Pour Chris. Pour le venger. Il retrouve un vent de motivation et de courage.
« Le même que celui qui m’a fait prendre l’immense risque de quitter Cleveland, ma franchise, ma ville, mon Ohio natal, pour tenter le pari risqué de rejoindre Miami où il fallait tout construire de zéro » se répète-t-il. « Ou celui de ce défi incroyable quand j’ai quitté le Heat et son équipe vieillissante pour guider des jeunes stars aux Cavaliers. »
La fierté l’envahit en se remémorant ses exploits passés. Mais dehors, le retour à la réalité est brutal. Les voilà maintenant sur une grande place. Et ils ne sont pas seuls. Une horde de toxicos occupent déjà les lieux. Sans tergiverser, plusieurs d’entre eux se rapprochent, l’air menaçant, couteaux ou battes de baseball à la main. LeBron et ses partenaires se préparent à dégainer leurs armes. Quand soudain… TAC TAC TAC TAC TAC TAC TAC TAC. Trae Young (hurle) : Mitrailleuse ! Vite, à couvert ! Les cinq se jettent derrière une statue tandis que les balles fusent toujours dans leur direction, écorchant plusieurs drogués au passage. LeBron James (pointant du doigt l’extrémité de la place) : Les tirs viennent de là-bas ! Luka Doncic (à Trae Young) : Couvre-moi petit, je vais m’occuper des autres. Trae sort un fusil longue portée du sac d’armes à feu tandis que Luka se précipite hors de la planque, deux flingues à la main. Il se jette au sol et abat un à un les agresseurs, passant de cibles en cibles avec vitesse et précision. Il se rapproche progressivement du mystérieux tireur fou, qui continue d’arroser dans tous les sens avec une Gatling. Il peut enfin l’apercevoir plus distinctement. Un homme, torse nu, encore un, avec une chaîne en or autour du cou et une bouteille d’Hennessy à ses pieds. Luka lui fonce alors dessus avec l’intention de le mettre hors d’état de nuire… LeBron James : NON ! STOP ! LeBron a suivi Luka et a reconnu l’individu à la mitrailleuse. C’est son ami J.R. Smith. LeBron James : Mais qu’est-ce qu’y te prend J.R. ? Tu ne vois pas que tu nous allumes depuis tout à l’heure ? J.R. Smith : Bron ! Quel plaisir de te voir ! Haha, non je ne vous avais pas reconnus ! Et je me suis toujours demandé comment ça marchait ces engins-là. Trae, Richard et Channing rejoignent LeBron, Luka et J.R. La petite troupe est soulagée et se met à écouter les aventures du nouveau venu, qui raconte comment il a échappé aux émeutes de New York. Saoul après une soirée bien festive, il s’était tout simplement endormi dans les toilettes d’un bar avant de découvrir la ville en ruines à son réveil. Depuis, il ère d’état en état. Alors que l’atmosphère se veut enfin amicale et détendue, J.R. repère brusquement Trae en détaillant ses anecdotes. Il le dévisage de haut en bas d’un air méfiant puis sort son Glock et lui met une balle dans la tête. Trae s’étale sur le sol. Tout le monde est sous le choc. Perdu dans l’incompréhension. LeBron James : MAIS… MAIS…. MAIS… MAIS POURQUOI ? J.R. Smith : Ben quoi, ce n’était pas un ennemi ? LeBron James (qui fait de grands gestes) : IL MARCHE AVEC NOUS DEPUIS UNE HEURE ! MAIS CE N’EST PAS POSSIBLE D’ÊTRE AUSSI BÊTE ! J.R. Smith : Ah bon ? J’étais persuadé que c’était un ennemi. Pas vraiment déphasé par son geste, J.R. se resserre une gorgée de cognac. LeBron regarde tout autour de lui. Hormis Luka, dont il salue les prouesses, il se sent entouré d’incapables.
« Ça me rappelle quand je devais porter le Heat en 2012 et 2013. Ou même quand j’ai marqué le panier pour la gagne lors des finales 2016. Toujours obligé de tout faire tout seul. »
Mais il n’est pas au bout de ses surprises. Les compagnons arrivent à la sortie de la ville quand ils se retrouvent arrêtés à un barrage. Par un homme seul. En béquille, une jambe dans le plâtre. Ils ont déjà affronté bien pire à ce stade de leur parcours. Mais vaut mieux se méfier vu les phénomènes qui peuplent la zone. LeBron approche sa main de son arme, attachée à sa hanche tout en optant pour ce qu’il fait de mieux : la communication. LeBron James : Doucement. On ne te veut aucun mal. On cherche juste à quitter cet endroit de barges. John Wall : C’est mon territoire ici. Pour passer, il faut payer. Un autre homme surgit d’une petite rue et se met à hurler. Bradley Beal : TON territoire ? Tu te moques de qui toi ? C’est MON territoire ici. John Wall : Tu veux quoi ? T’es pas dans ma catégorie garçon, laisse faire les grandes personnes. Bradley Beal (balayant son rival d’un coup de pied) : Tu ne tiens même pas debout tocard. Retourne à l’infirmerie, t’es mieux là-bas. John Wall (se relève péniblement et irrité) : Tu cherches la merde ? Tu vas la trouver la merde. Ça dégénère. Sous les yeux effarés de LeBron, Luka, Channing et Richard. J.R., lui, met des patates dans le vide. Bradley prend son MP5 et rafale John qui riposte à une main avec son pistolet. Les deux hommes finissent à terre, criblés de balles. Sans vraiment chercher à savoir ce qui venait de se passer, les héros continuent leur route vers New York. Luka Doncic : Quelle ville de grands malades. LeBron James : Avec des guignols comme ça, Washington ne se relèvera jamais. C’est définitivement foutu ici.

NBA APOCALYPSE A SUIVRE

Prochain épisode de NBA APOCALYPSE le vendredi 27 août

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  Illustration par Vladislav Lakshe, suivez-le d'urgence sur Instagram : @lakshepassion