Il fut une époque où Michael Jordan était encore un jeune basketteur prometteur mais considéré comme trop petit dans ce milieu de géants. Sa taille, c’est ce qui a poussé un coach à le recaler de l’équipe au lycée. Puis il a soudainement grandi deux étés de suite pour s’affirmer comme le meilleur joueur de l’état avant d’être convoité par toutes les grandes universités du pays. C’est ainsi qu’il a débarqué à North Carolina. Même proche du double mètre (1,98), Jojo ne pouvait être considéré comme une superstar dans un sport où les pivots de sept pieds dominaient les débats.
Il a alors promis de travailler comme personne pour devenir le meilleur joueur de tous les temps. Et il a ainsi progressé semaine après semaine, au point de devenir un membre clé de la rotation des Tar Heels dès sa première saison en NCAA en 1982. L’équipe de Dean Smith, menée par James Worthy, en a profité pour avancer tout au long de la March Madness. Jusqu’à la finale, disputée contre Georgetown et Patrick Ewing. Le premier moment clé de la carrière. Le tournant de sa carrière même, selon ses propres mots.
Parce que ce soir-là, Jordan va sauver les siens. Il va leur offrir le sacre universitaire en inscrivant le panier pour la gagne. Un tir à mi-distance en extension. Comme un symbole. Un geste qu’il reproduira de nombreuses fois tout au long de son parcours, et souvent pour délivrer son équipe. Le début de quelque chose de grand. Très grand.
« J’étais Mike et ce jour-là je suis devenu Michael Jordan. Ça m’a donné de la confiance pour la suite », raconte le G.O.A.T. dans ‘The Last Dance’.
Michael Jordan est devenu le meilleur joueur de North Carolina lors des deux saisons suivantes, sans pour autant mener le programme jusqu’à un nouveau titre. Il s’est ensuite présenté à la draft en 1984… pour la carrière que l’on connaît.
La finale universitaire remportée par Michael Jordan en 1982
https://www.youtube.com/watch?v=x_uOBmzdUyI