« Il n’y a pas de rivalité en NBA. C’est quoi une rivalité aujourd’hui ? On s’est rencontré deux années de suite en playoffs et ça y est, tout le monde parle de rivalité. Mais ça n’en est pas une », insistait le quadruple MVP de la ligue.Si Erik Spoelstra a tout de même tenu à aligner son « Big Three » pour le premier choc entre les deux formations, les joueurs du Heat avait plus ou moins annoncé la couleur avant la rencontre. Avant la rencontre, ils s’étaient accordé à « banaliser » une éventuelle défaite. Dédramatiser un revers n’est-il pas une manière de perdre le match avant même de l’avoir joué ? Au final, l’intensité était tout de même au rendez-vous. Mais le Heat a effectivement perdu (90-84), dominé par un Roy Hibbert des grands soirs. Pour l’acte deux, rebelote. Quand Chris Bosh a-t-il noté sur son agenda le deuxième rendez-vous entre les deux équipes ?
« Hier », répond simplement le All-Star au Miami Herald.La fameuse théorie du « on prend les matches les uns après les autres ». Miami a des inspirations bien plus grandes qu’une simple victoire de prestige durant le mois de décembre – Indiana aussi d’ailleurs. Le Heat part à la conquête d’un triplé. Chaque détail compte. Les hommes de « Spo » seront à nouveau mis à mal par Hibbert cette nuit. Pourtant, avec Udonis Haslem, Greg Oden ou même Joël Anthony en soutien de Chris Bosh et Chris Andersen, le coach a des grands à disposition pour tenter de freiner le pivot infernal des Pacers. Aucuns des trois premiers cités n’a joué contre Indiana. Oden ne jouera pas ce soir. Le Heat continue de couver son pari afin de le lancer sans doute en deuxième partie de saison. En playoffs, il pourrait avoir un rôle… Alors autant ne pas le griller de suite. Indiana tient vraiment à disputer un éventuel match 7 à domicile. Miami est plus dans le contrôle pour l’instant. En 2011, le Heat s’était incliné à trois reprises face aux Bulls en saison régulière. En finale de Conférence, ils ont vaincu Derrick Rose et ses coéquipiers en cinq manches. Les Pacers 2013-2014 semblent encore un cran au-dessus. Les joueurs le savent. Blessé à la cheville, LeBron James pourrait ne pas jouer ce soir. Il ne s’agit pas de trouver des excuses. Le Miami Heat se prépare simplement à une échéance plus grande.