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CQFR : Les Clippers foncent vers les playoffs, Lou Williams dans l'Histoire
« Ça m’a pris du temps [avant d’accepter son rôle]. J’étais frustré. Si quelqu’un pense que je dois sortir du banc, alors je vais tout faire pour lui prouver qu’il a tort. Puis c’est finalement devenu ma marque de fabrique », commente l’intéressé.
https://twitter.com/NBA/status/1105338580187131905 Pas vraiment meneur mais trop gringalet pour être arrière, Lou Williams a le profil des gâchettes américaines qui brillent en Euroleague. Mais il était trop fort pour ça. Trop bon pour ne pas se faire une place parmi les meilleurs joueurs du monde. Il a donc embrassé une carrière de sixième homme, de Philadelphia à Los Angeles (Clippers et Lakers) en passant par Houston, Atlanta et Toronto. 923 matches en 14 saisons et seulement 103 titularisations. Mais des tonnes de points donc, pour s’offrir le record.« Dès que vous avez l’opportunité d’ajouter la mention ‘de tous les temps’ derrière votre nom, c’est quelque chose de spécial. C’est spécial pour moi. »
Un accomplissement spécial pour un joueur spécial. Williams est une superstar atypique. Il est plus qu’un simple sixième homme – même s’il est le meilleur d’entre eux (lauréat du trophée l’an dernier, à nouveau favori cette saison). Il a embrassé son rôle pour devenir un patron qui sort du banc, avec plus de 20 points de moyenne.« C’est notre leader », confie Patrick Beverley. « Il n’a pas peur des grands moments. Je pense que c’est le seul dans ce vestiaire capable de me calmer. Quand il parle, on l’écoute. »
Lou Williams ne sera peut-être jamais All-Star – il méritait éventuellement sa place l’an dernier – mais tout le monde se souviendra de lui.