« Personne ne s’attendait à ce que l’on soit ici. Si je vous avais dit en octobre que nous en serions-là [en avril], vous m’auriez regardé comme si j’étais un fou », confiait Oladipo après l’élimination de son équipe hier soir.
Avec PG, les Indiana Pacers ont été balayés en quatre manches sèches par LeBron James et les Cleveland Cavaliers au premier tour des playoffs 2017. Les triples finalistes ont largement chamboulé leur effectif entre-temps mais cette version Oladipo-iènne de la franchise a poussé son adversaire jusque dans ses derniers retranchements lors de l’ultime Game 7 (victoire 105-101 de Cleveland).A lire aussi : Victor Oladipo, merci et bientôt
Impossible à pronostiquer en début de saison. Au contraire, tout le monde s’est moqué des dirigeants – nous les premiers – après le transfert de George en l’échange de, « deux paquets de chips ». Et bien payé tes pommes de terre. Du grand luxe. Les Pacers ont surpris, à l’image d’un Victor Oladipo propulsé au rang d’arrière All-Star à l’Est. Le jeune homme a connu des hauts et des bas (une sale série entre le Game 3 et le Game 5 inclus) en playoffs. Mais il a répondu présent dans l’ensemble. Allant même jusqu’à défier James. Il a terminé avec 22,3 points, 8,3 rebonds et 6 passes de moyenne.« Si vous n’avez pas de respect pour les Indiana Pacers maintenant, alors je n’ai pas de respect pour vous. Personne ne croyait en nous. Je pense que nous avons gagné le respect. »
La jeune star a clairement vu juste. Seize minutes après le match, Oladipo envoyait même un message à son entraîneur personnel afin de se préparer pour la saison prochaine. Yep, y’a pas à dire, ça force le respect.