« C’est quoi une rivalité aujourd’hui », a demandé le King interrogé au sujet des rapports entre les Indiana Pacers et le Miami Heat. « C’est quoi une rivalité ? Les Celtics face aux Lakers. Ils se sont affrontés en finale quatre fois en cinq ans… Pistons-Bulls, ça ce sont des rivalités, mec. »Déjà hier soir, avant la rencontre, les joueurs de Miami dédramatisait l’importance du « choc » face à Indiana, remake de la dernière finale de la Conférence Est. Certes, les Pacers et le Heat dominent leur conférence. Mais on est loin des confrontations engagées des années 80 et 90.
« On s’est rencontré deux années de suite en playoffs et ça y est, tout le monde parle de rivalité. Mais ce n’est pas une rivalité », poursuit LeBron James.Depuis la triste bagarre au Palace d’Auburn Hills entre les joueurs des Pistons, des Pacers et le public, la ligue a cherché à calmer le jeu. Amendes, suspensions, fautes techniques… le « trash talking » et l’atmosphère musclée propres aux rivalités ont peu à peu disparus, ou presque.
« Il n’y a pas de vraies rivalités en NBA actuellement. Il y a deux très, très bonnes équipes (Miami et Indiana dans le cas présent) qui se battent pour remporter un titre mais il n’y a plus de rivalités. » « Cowboys – Redskins, North Carolina – Duke, Bears – Packers, Ohio State – Michigan, tout ça sont des rivalités. »Avec une nouvelle confrontation à venir lors des prochains playoffs et un duel Paul George – LeBron James de plus en plus passionnants, les rivalités pourraient-elles faire leur retour en NBA ?