LeBron James l’a déjà répété plusieurs fois : à 32 ans, il n’a plus de temps à perdre. Il lui faut des bagues. Des titres pour asseoir sa position parmi les plus grands joueurs de l’histoire, si ce n’est le plus grand. Oubliez le suspense, les matches de playoffs intenses et les séries disputées qui fatiguent les organismes. Non, le King veut expédier ses adversaires le plus vite possible avant de défier les Golden State Warriors en finales. Alors il marche sur la Conférence Est.
[caption id="attachment_389755" align="alignright" width="300"] LeBron James a passé sa soirée à défier ses adversaires directs et à les enfoncer un par un.[/caption]
A vrai dire, il le fait depuis 2011. Mais là, c’est encore plus flagrant. La domination a tourné au massacre (alors qu'il était en "petite forme"). En comptant la victoire sur le parquet des Boston Celtics cette nuit, les Cleveland Cavaliers ont gagné leurs neuf premiers matches de playoffs. Invaincus. Sur ces neuf succès, le prodige d’Akron a dépassé sept fois la barre des trente points. Son record sur une campagne de playoffs. Mieux encore, il reste sur cinq rencontres de suite à plus de 35 points. Et la série n’est pas prête de s’arrêter (en revanche, celle entre Boston et Cleveland risque d’être vite expédiée).
Brad Stevens et ses assistants n’ont donc aucune solution pour empêcher LeBron James de marquer dans cette série.
Car les Celtics n’ont tout simplement aucun joueur capable de ralentir, ou au moins essayer de ralentir, LeBron James. Le rookie Jaylen Brown (10 pts et 9 rbds cette nuit) a un physique intéressant mais il est trop jeune et donc trop inexpérimenté pour espérer rivaliser avec le triple champion NBA. Jae Crowder ne tient pas le choc. Avery Bradley est trop petit (1,88 m), tout comme Marcus Smart (1,93 m). Et Boston n’a aucun joueur capable de protéger le cercle.
Du coup, le King s’est baladé (victoire 117-104). Il a agressé la défense sans aucune pitié. Il a tout démoli sur son passage jusqu’à arriver au panier. Rien que dans le premier quart temps, James affichait un parfait 7/7 dans la peinture. Le tout sans forcer. Impossible de lutter.
« Je ne me sentais pas au top après dix jour sans jouer. Je me sens bien plus en forme maintenant », expliquait même l’intéressé.
LeBron James prend même le temps de manquer de respect à Kelly Olynyk...
http://www.dailymotion.com/video/x5mqg64_lebron-james-tourne-le-dos-a-kelly-olynyk-quand-il-le-voit-defendre-sur-lui_sport
Pas au sommet, mais déjà 38 points, 9 rebonds et 7 passes pour assommer les Boston Celtics en ouverture des finales de Conférence. Un carnage. Brad Stevens et ses assistants n’ont donc aucune solution pour empêcher LeBron James de marquer dans cette série. L’équipe du Massachusetts ne manque pas de bons défenseurs mais aucun d’entre eux n’a les outils pour se frotter au meilleur joueur du monde.
Un constat qui s’étend d'ailleurs bien au-delà de cette série. Au-delà des Celtics. Il n’y a presque aucun joueur capable de l’arrêter en NBA. Et dans ce presque résident seulement deux hommes, Kawhi Leonard et Draymond Green. Cela tombe bien, l’un des deux est promis à retrouver James en finales NBA. Peut-être qu’à ce moment-là, il y aura enfin un peu de suspense.