« Je ne peux pas être déçu parce que des choses arrivent. Contrôle ce que tu peux contrôler, et je ne peux pas contrôler ça. En ce qui concerne la course au MVP, je pense que j’ai montré ce que je suis capable de faire non seulement individuellement mais aussi d’un point de vue collectif. Être numéro 1 à l’Ouest. Il y a eu beaucoup de discussion sur ‘Lebron peut faire tout ça à l’Est mais s’il venait à l’Ouest, que ferait-il ?’ (rires) J’ai entendu tout ça. Etre capable d’emmener notre équipe en haut de conférence Ouest et jouer de la façon dont on a joué à ce moment et de la manière dont j’ai joué, c’est définitivement une bonne sensation. »
Pour résumer, s’il ne dit pas clairement mériter le trophée, le King pense, à juste titre, avoir montré de belles choses cette année. Et il est particulièrement fier d’avoir répondu de la plus belle des manières à ceux qui doutaient pendant des années de sa capacité à dominer à l’Ouest comme il le faisait à l’Est. Surtout qu’il n’a pas choisi la facilité en débarquant à LA à un âge où la plupart sont sur la pente descendante. Pas étonnant que cette réussite lui tienne à coeur et qu’il en ait remis une couche sur Twitter :LeBron's full exchange with @Rachel__Nichols on the MVP race being over, and if he's disappointed about that. pic.twitter.com/SdlI0nHYMK
— Harrison Faigen (@hmfaigen) July 20, 2020
Pour cette vraie première saison pleine - sans blessure à mi-parcours pour casser l'ambiance - à L.A., qui plus est dans la peau d'un meneur de jeu, LeBron a tout simplement été épatant. Le "Chosen One" est le seul joueur en NBA à donner plus de 10 passes par match et va boucler la saison en tête du classement des assists. Sa capacité à s'adapter, presque à se réinventer, en présence d'Anthony Davis en dit long sur sa volonté d'aller chercher une 4e bague. Quelque part, le fait que "AD" soit désormais un Laker est un frein pour LeBron dans la course au MVP, en comparaison d'un Giannis Antetokounmpo omnipotent chez les Bucks. Le Greek Freak est un adversaire au talent et aux statistiques presque injustes. Le simple fait que LeBron James soit dans la discussion face à un tel cyborg mérite d'être mis en valeur. La confiance avec laquelle il s'est présenté face à la presse vient de là et s'il a souvent été taxé d'arrogance par le passé, on ne lui en voudra pas sur ce coup-là. Ce sera peut-être un poil juste pour être MVP, mais faire taire à 35 piges (!!) ceux qui le disaient incapable de dominer à l’Ouest comme il le faisait à l’Est, c’est fort. Très fort.Bro I swear I heard that for 15 years! 🤷🏾♂️👑 https://t.co/vj8WWTVgDB
— LeBron James (@KingJames) July 20, 2020