Cette saison, LeBron James se contente de jouer… et ça marche

Après avoir souvent cherché à mettre la pression sur ses dirigeants depuis le début de sa carrière, LeBron James a changé d’optique depuis qu’il est aux Lakers.

Cette saison, LeBron James se contente de jouer… et ça marche
Les anecdotes au sujet des coups de pression ou messages subliminaux de LeBron James envers ses dirigeants (ou ses coéquipiers) ne manquent pas depuis son arrivée en NBA. On se souvient que le King avait par exemple du mal à accepter d’être coaché par Erik Spoelstra à son arrivée à Miami, au point de demander à Pat Riley s’il ne voulait pas reprendre du service. Il a aussi court-circuité David Blatt à Cleveland, notamment en donnant lui-même les rôles aux joueurs avant que l’entraîneur n’ait l’occasion de le faire. Sans oublier non plus ses tweets ou déclarations pour pousser ses employeurs à recruter tel ou tel joueur. C’est le James que l’on a connu depuis des années. Mais pas cette saison. Ou moins. Le King semble cantonné à son rôle de joueur. Finies, les petites piques subtiles dans la presse. Il est moins bavard et laisse l’organisation faire son travail. Mieux, il soutient même Frank Vogel, le coach nommé par les Angelenos l’été dernier, à 100% !

« J’adore ce que fait notre staff. Je pense que le coach fait ce qu’il y a de mieux pour l’équipe et je respecte ça. »

Ce constat, c’est celui réalisé par le journaliste Brian Windhorst, qui décrit donc ce changement d’attitude de LeBron James cette saison. L’insider révèle par exemple que le quadruple MVP n’était pas satisfait quand Magic Johnson a quitté son poste de Président des Lakers ou lorsque Tyronn Lue n’a pas été nommé sur le banc de la franchise. Néanmoins, ce papier qui pourrait faire passer James pour un homme soudainement complètement différent, omet quelques détails. N’oublions pas que les Californiens ont d’abord songé à engager Lue par exemple. Avec l’aval – pour ne pas dire la requête – de LBJ. C’est le coach qui a finalement refusé les détails du contrat, poussant ainsi les Lakers à se tourner vers Vogel. Quant à Magic, il a démissionné, il n’a pas été viré. Loin de là. D’une certaine manière, James a même beaucoup pesé pour que Los Angeles se sépare de ses jeunes joueurs pour récupérer Anthony Davis. Et c’était évidemment un bon move. Mais il a toujours une très grande influence au sein de sa franchise. Mais c’est vrai qu’il est un peu moins omniprésent, ce qui fonctionne plutôt bien. Jusqu’au jour où les décisions n’iront pas dans son sens. Là, on verra s’il a vraiment changé.