On fête ce weekend les 20 ans de la première apparition de LeBron James en NBA. Tout ça ne nous rajeunit pas, mais on a eu envie de vous reproposer ses 10 game winner les plus marquants depuis qu'il est entré dans la vie et dans le coeur des fans de NBA.
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On fête les 20 ans de la Draft 2003 : frais de port offerts !
Le premier, contre les Bobcats en 2006
S’il a de suite été un phénomène en NBA, LeBron James a patienté avant de goûter aux joutes des playoffs. Deux premières saisons sans playoffs. Sans playoffs et même sans game winner pour la nouvelle superstar de la ligue. Il était alors critiqué pour sa manie de lâcher la gonfle à ses coéquipiers, souvent démarqués, dans les moments les plus chauds d’une rencontre.
Jusqu’au jour où le jeune homme s’est fait violence pour achever les Bobcats à 0,9 seconde de la fin d’un match terriblement serré décidé en prolongation. Cette fois-ci, la dernière possession, James l’a joué uniquement pour lui. Il a fixé son adversaire avant de déclencher un long deux-points sur sa tête.
« Je n’ai jamais laissé les critiques m’affecter. Mes coéquipiers savent que je peux mettre des tirs importants et ce soir en est le parfait exemple », commentait LeBron après la victoire des siens, 120 à 118.
Il fallait un grand LeBron James pour battre les Bobcats du rookie Raymond Felton (30 pts, 7 rbds, 10 pds et auteur des 10 derniers points de son équipe) ce soir-là. Le natif d’Akron a riposté avec un triple-double (37-12-11) et donc le premier game winner d’une longue série.
La doublette contre les Wizards lors des playoffs 2006
Ce n’est pas un mais bien deux paniers pour la gagne que LeBron James a inscrit lors d’une série du premier tour très disputée entre Washington et Cleveland. Le jeune King d’un côté, le flamboyant Gilbert Arenas – épaulé par Caron Butler et Antawn Jamison – de l’autre. Un superbe duel.
Et c’est dans cette atmosphère électrique des playoffs, qu’il découvre, que le « Chosen One » va démontrer qu’il a déjà l’étoffe d’un très grand joueur. En faisant la différence dans deux matches clés : Le Game 3 et le Game 5. Alors que les deux équipes étaient à égalité une manche partout, James plante 41 points dont le game winner, tout en puissance.
Les compteurs sont une nouvelle fois remis à zéro lors du Game 5. C’est généralement la rencontre la plus importante d’une série puisque l’équipe qui gagne se retrouve avec deux occasions de passer au prochain tour. Ce soir-là, LBJ répond aux 44 pions d’Arenas en marquant 45 points ! Dont un ultime layup, à 0,9 seconde du buzzer de la prolongation, malgré trois défenseurs sur lui, le tout en longeant la ligne de touche, ce qui lui fera dire :
« Si j’avais eu de plus grands pieds, je n’aurais pas pu faire ça. »
Ironie, la série (incroyable) s’est bouclée au Game 6 sur un game winner de… Damon Jones.
LeBron James, on fire contre les Pistons en 2007
L’un des plus grands chefs-d’œuvre individuels de la carrière du King, aujourd’hui quadruple MVP et quadruple champion NBA. Sa légende a peut-être même pris forme lors du Game 5 des finales de Conférence Est en 2007.
Jusqu’alors, James était un joueur incroyable. Le présent et le futur du basket. Mais il a franchi un cap en écœurant les Pistons, équipe phare de la ligue, à lui tout seul. Cleveland menait 79-78 à 6 minutes de la fin du cinquième match de la série. Puis James a pris feu. Il a planté 29 des 30 derniers points des Cavaliers. Dont les 25 derniers, d’ailleurs. Dont le game winner, encore une fois en se frayant un chemin dans la raquette pourtant colossal de Detroit.
« On lui a envoyé tout ce qu’on avait. On ne pouvait simplement pas l’arrêter », avouait Chauncey Billups.
En inscrivant 48 points, LeBron James a réussi l’une de ses plus grandes performances en NBA. En revanche, même si les Cavaliers sont finalement allés en finales, ils ont été balayés par les Spurs en quatre manches sèches.
Le buzzer-beater absolument dingue contre Orlando en 2009
Un miracle. Cleveland se dirigeait vers une deuxième défaite en deux matches. Un handicap quasiment impossible à remonter en finales de Conférence. Surtout contre une équipe d’Orlando très solide en 2009.
Il ne restait qu’une seconde au chronomètre de la Quicken Loans Arena quand les Cavaliers ont remis la balle en jeu. Avec deux points de retard. Parti à l’opposé de la gonfle, LeBron James a sprinté pour prendre son vis-à-vis de vitesse. Il a réceptionné le ballon pile dans l’axe, derrière la ligne à trois-points. Et il s’est retourné en une fraction de seconde pour se retourner et envoyer. Bingo. Incroyable.
« Le plus gros tir de ma carrière », déclarait alors le héros de la soirée.
Mais les Cavaliers ne sont pas allés en finales pour autant. Ils ont perdu contre Magic, laissant Dwight Howard affronter Kobe Bryant et privant du même coup le public d’un affrontement entre le King et le Black Mamba…
Le panier pour étendre la série du Heat en 2013
Miami roulait sur la NBA en mars 2013. La franchise floridienne était lancée sur une incroyable série de victoires. Une série mise à mal par les 43 points – record en carrière – de Jeff Green lors d’un choc contre Boston.
Au sommet de son art, James n’a pas laissé son équipe s’incliner. Il a compilé 37 points, 7 rebonds et 12 passes dont un panier assassin à 10 secondes de la fin pour permettre au Heat de décrocher un 23ème succès de suite.
Les champions en titre ont gagné jusqu’à 27 matches avant de s’incliner contre les Bulls.
Le step-back contre les Warriors de Curry et Thompson en 2014
LeBron James ne savait sans doute pas aucun qu’il avait devant lui ses futurs bourreaux. Stephen Curry, Klay Thompson, Andre Iguodala, Draymond Green et les Warriors n’étaient pas encore perçus comme des candidats au titre quand le King a débarqué avec ses deux bagues et le Heat un soir de février 2014.
Mais les Dubs lui ont quand même donné beaucoup de fil à retordre. Ils ont poussé James dans ses derniers retranchements. Avec quasiment un triple-double (36 pts, 13 rbds, 9 pds) mais surtout un énorme step-back à trois-points pour assurer la victoire à Miami à 0,1 seconde de la sirène.
Il aura d'autres moments cultes dans cette même salle...
Sur la tête de Jimmy Butler, pour sauver les Cavaliers en 2015
Avec Joakim Noah, Taj Gibson, Jimmy Butler et bien sûr Derrick Rose, les Bulls étaient armés jusqu’aux dents en 2015. Ils étaient même taillés pour le titre. Mais pour aller au bout à l’Est, il faut passer sur la dépouille de LeBron. Ce que personne n’a fait entre 2011 et 2018.
Menés une manche à deux, les Cavaliers étaient tout de même bien mal embarqués dans cette demi-finale de Conférence. Et c’est dans cette situation de crise que le King a claqué un superbe tir pour la gagne, au buzzer, ligne de fond, sur la truffe de Butler. Pour revenir à 2-2.
La franchise de l’Ohio s’est qualifiée dans la foulée pour atteindre les finales avant de s’incliner contre les Warriors.
Le bras roulé contre les Nets en 2015
Celui-ci n’avait pas une importance ou une saveur particulière – c’était juste un soir de novembre en 2015 – mais il a du style. Un bras roulé sur la tête de Brook Lopez pour donner la victoire à Cleveland contre Brooklyn.
La classe.
Le buzzer contre les Wolves, encore sur la tête de Butler en 2018
Pauvre Jimmy Butler. Il a tout fait pour battre LeBron James. Mais il est juste tombé sur plus fort que lui. Ce soir là, l’arrière des Timberwolves a porté Minnesota en inscrivant 35 points. Juste deux de moins que son principal adversaire du soir. Alors qu’il pouvait tuer le match en prolongation, Butler a été contré par LBJ. Dans la foulée, les Cavaliers ont fait une longue remise en jeu vers le King. Ce dernier a réceptionné avant de pétrifier Jimmy « Buckets » et les Wolves au buzzer.
Ah oui, il a aussi collé un triple-double ce soir-là.
Le trois-points contre les Pacers en 2018
Les Cavaliers ont eu très, très chaud en 2018. Il s’en est fallu de peu pour que les triples-finalistes se fassent sortir au premier tour des playoffs par les Pacers en 2018. Mais à 2 manches partout, James a su planter le trois-points le plus important du Game 5 pour mettre son équipe sur le bon chemin.
Cleveland est finalement passé en sept manches.