Le tir crucial raté par Danny Green
https://www.youtube.com/watch?v=tBG4VH8LucQ&feature=emb_logo Dans la foulée, des discussions plus ou moins houleuses mais toutes très enflammées entre ceux qui estimaient que James a fait le bon choix et ceux, un peu moins nombreux, qui pensaient qu’il devait tirer. Avec donc des arguments des deux côtés. Au premier regard, la décision du triple champion NBA paraît évidente. La première lecture est simple : deux voire même trois défenseurs sont sur lui. Il y a donc forcément un coéquipier démarqué quelque part. C’est Green, face au cercle, derrière l’arc. Parfait. Une passe pour un tireur complètement libre. Un principe collectif : il est seul, je ne le suis pas.« J’ai toujours joué de cette manière », prévient James, qui se justifie : « J’ai réussi à attirer deux défenseurs sous la ligne des lancers-francs pour trouver l’un de nos tireurs grand ouvert. Nous avons cru en lui, j’ai cru en lui et ce n’est juste pas rentré. On vit avec. »Une philosophie qu’il applique finalement quel que soit le contexte : finales NBA ou match de saison régulière, premier ou quatrième quart temps. Encore une fois, c’est une logique. Il est seul, je ne le suis pas. Je fais la passe. Surtout avec autant d’espace pour celui à la réception. Ce choix, d’autres l’ont fait avant LeBron James. Celui de déléguer, même dans les plus grands moments, parce que la logique le voulait. Michael Jordan pour Steve Kerr en 1997. Kobe Bryant pour Metta World Peace en 2010. Et oui, même le « Black Mamba ». Même les plus grands « assassins » de l’Histoire de ce sport, même les plus grands ego, ont su un jour laisser le tir crucial, celui pour la gagne, à un coéquipier moins talentueux. Parce que la situation l’exigeait. Le King a fait le bon choix.