"On a fait un super travail en défense, on s'est aidé les uns les autres (sur LBJ). Mais on sait très bien quel type de joueur est LeBron", rappelle l'arrière de 25 ans à CBS Sports. "Il ne joue pas son meilleur basket en ce moment. Il loupe un paquet de tirs qu'il met d'habitude. On est certain que cela sera différent lors du Game 4. Ce n'est pas seulement nous qui bloquons LeBron, c'est lui qui se stoppe-lui même et nous avons de la chance."On peut aussi voir dans la déclaration de Danny Green une touche de modestie, symbole du collectif texans : on doit toujours faire mieux, on doit travailler ci-ça et tout le patatras. Il n'empêche que pour la troisième fois consécutive, LeBron James a inscrit moins de 20 points avec un pourcentage à nouveau inférieur à 50%. Jusqu'à présent, la star du Miami Heat tourne à 16,7 points, 12,3 rebonds et 7,3 passes, 39% aux tirs. Seuls les Bulls avaient réussi à maintenir l’Élu sous la barre des 50% de réussite durant ces playoffs. Même la défense réputée et louée des Pacers n'a pas réussi une telle performance. Tout le mérite reviendrait-il au génie de Gregg Popovich et de l'organisation parfaite ou presque des Spurs ? En grande partie, probablement mais pas uniquement. Cette nuit, LeBron James a raté des tirs ouverts, chose qui n'arrivait plus cette saison. Face à Indiana, il s'était mis "en mode Cleveland" selon sa propre expression afin de prendre le scoring à son compte face aux défaillances de certains de ses coéquipiers. Il a adopté une toute autre stratégie face à San Antonio, ce n'est plus LeBron qui dicte son jeu aux quadruple champions NBA mais bien l'inverse. Les Spurs ont forcé le King à distribuer les ballons pour ses coéquipiers et James tourne bien en deçà de ses moyennes au scoring alors qu'il est proche de sa norme concernant les passes décisives. Autrement dit, LBJ ne fait pas spécialement plus de passes qu'à l'accoutumée mais il marque nettement moins.
"Evidemment on lui rend la vie difficile. Mais vous le voyez jouer à son meilleur niveau toute l'année, vous savez ce dont il est capable. Il n'est pas en train de le faire actuellement, je ne sais pas ce qui se passe", rajoute Danny Green.Le syndrome San Antonio Spurs ? LeBron James n'a plus rien à voir avec le gamin de 22 ans qu'il était lors de la défaite de ses Cavaliers en finale, en 2007. Il se montre très actif sur le parquet mais pourtant ses pourcentages d'adresses sont similaires. Le leader du Heat sait qu'il doit se montrer plus performant mais le temps presse pour Miami...