"Il y a eu quelques moments où ils se sont répondus. 'Celle-là était pour toi'. 'N'essaie pas de détourner la balle'. 'C'était ta rotation', etc... Et LeBron l'acceptait", explique leur coach Frank Vogel.Anthony Davis, le partenaire le plus complémentaire de la carrière de LeBron James ? C'est là aussi la force du LeBron James version 2020, que Steve Kerr décrivait récemment comme la version la plus forte du King. Avoir su comprendre qu'il avait besoin d'un joueur comme Anthony Davis, quitte à se remettre en question et à se réinventer pour le bien de sa legacy. Les choses ont évidemment été facilitées par le fait que les deux hommes s'entendaient déjà très bien et partageaient le même agent, Rich Paul. LeBron a aussi accepté la manière de coacher de Frank Vogel, dont la nomination avait laissé perplexe pas mal de monde. Lui non plus n'a pas fait de cadeau à LeBron James. Lors des séances vidéo, le "Chosen One" n'a pas eu le droit à un traitement de faveur. Lorsque Vogel a souhaité cibler des erreurs commises par la superstar, il l'a fait de façon méticuleuse et sans se soucier de son ego. Une attitude qui a finalement plus plu à LeBron qu'autre chose.
"LeBron est le premier à assumer ses erreurs. Quand on pointait des choses qui le concernait, il était d'accord et disait : 'Je dois être à cet endroit. Je dois faire ça', etc... C'est quelque chose qui donne le ton pour tout le monde", assure Vogel.Avec cette dynamique et même si le contexte de la saison prochaine s'avère différent, c'est peut-être cette exigence qui va permettre à LeBron James de faire grandir son palmarès pour se rapprocher des plus grands collectionneurs de bagues avant la fin de sa carrière.