« Nous n’allons pas continuer à perdre notre temps », aurait affirmé LaVar.
https://twitter.com/Urbodo/status/989172815541800962 ESPN donne une version légèrement différente via Chris Haynes. Ce dernier affirme que le départ prématuré, à deux matches de la fin de la saison, s’explique par le fait que les deux joueurs seraient blessés. Une excuse - relayée par un média, ESPN donc, très proche de la famille durant ce trip européen - pour ne pas avoir à dire que le faible temps de jeu de LaMelo Ball entre dans l’équation ? Difficile à dire. Quoi qu’il en soit, si l’équipe a accepté la décision, son head coach Virginijus Seskus s’est déclaré choqué :« C’est juste une nouvelle preuve qu’ils sont venus ici pour faire un show, pas pour le basketball. C’est triste qu’ils n’aient pas compris ce que nous leur avons donné. Nous comprenons comment ils nous ont aidé, la réciproque n’est pas vraie », a-t-il expliqué au média lituanien 15min.lt.
Interrogé par le site sur la possibilité que LaMelo revienne l’an prochain, LaVar Ball a bien évidemment fait son cirque :« Vous me posez vraiment cette question ? Le coach a tout gâché, et il va devoir en payer le prix car Melo n’y retournera pas. »
LaVar Ball soulé par le manque de temps de jeu de ses fils
Le vrai fond du problème dans l’histoire est bien évidemment celui du temps de jeu. LaVar Ball s'en était déjà ému et avait poussé une gueulante contre le coach de ses mômes. Un peu comme il a fait avec Luke Walton, d'ailleurs.« Nous aurions pu gagner ce match facilement, mais le coach n'a pas eu assez confiance pour laisser mes gamins faire ce qu'ils savent faire. Je lui ai donné la recette pour gagner, si tu ne veux pas l'appliquer, c'est que tu ne veux pas gagner. Je suis un gars loyal. Si mes gamins viennent s'entraîner tous les jours... Je suis amical, nous avions une bonne amitié avec le coach, ils bossent dur. Et vous titularisez un gars qui ne s'est même pas entraîné avant mes garçons ? Je m'en moque maintenant du jeu. Je pense seulement à la loyauté, il m'a montré la valeur de notre amitié à ses yeux. (...) Je suis vraiment en colère contre le coach, je pense que notre amitié avait une plus grande valeur », avait-il expliqué.
Il n'avait visiblement pas compris le principe du basket professionnel. Ou alors il s'en foutait allègrement. Mais pas Seskus qui ne partage pas vraiment l'avis de LaVar sur le niveau des deux ados. Si l’on ne compte pas les matches d’exhibition du Big Baller Brand Challenge, cette ligue créée au final pour exposer les deux frangins, LiAngelo Ball a joué 14 matches avec Vytautas pour 12,6 points à 41,5% à trois-points. LaMelo n’a joué que 8 matches, pour 12,4 minutes, 6,5 points, 2,4 passes et un terrible 26,8% d’adresse.